Cinq décennies après l'assassinat, le 22 novembre 1963, du président américain John Fitzgerald Kennedy, des vérités remontent à la surface et un pan du voile autour de cette affaire commence à être levé. Allons-nous connaître un jour le fin mot de ce sombre mystère de la seconde moitié du XXe siècle? Il faut l'espérer à la lumière de témoignages qui chaque jour, malgré les tentatives de les étouffer, apportent de nouveaux éléments au puzzle de l'assassinat du 35e président américain. Toutefois, la puissance des médias occidentaux, américains singulièrement, manipulés par les puissants lobbies pro-israéliens, est telle que longtemps, des informations vitales, qui explicitent les tenants du complot contre Kennedy, ont été systématiquement occultées. Ainsi, un livre comme celui de Michael Collins Piper, censuré dans son pays et véritable «best-seller» underground, apporte des éléments probants quant à l'implication d'Israël dans le complot de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Kennedy, qui voulait contrôler le développement du programme nucléaire israélien pour le maintenir dans sa dimension civile, est devenu un obstacle au point que seule sa disparition pouvait prévenir la découverte de la vérité: un programme nucléaire militaire qu'Israël mettait, au début des années 1960, en oeuvre avec l'aide de la France et des...Etats-Unis. C'est, probablement, parce que le président Kennedy savait que le programme nucléaire israélien s'édifiait avec l'aide technique et scientifique de son pays qu'il voulait s'assurer que celui-ci était bien ce qu'il prétendait être: un programme civil. Au moment où Israël - qui refuse et rejette le fait que son programme nucléaire soit contrôlé par les institutions internationales appropriées, maintenant le flou, censurant toute information le concernant, tout en l'érigeant en tabou - fait des pieds et des mains pour provoquer la destruction des sites nucléaires iraniens, dont vingt ans de contrôle de l'Aiea (Agence internationale de l'énergie atomique, sous l'égide de l'ONU) n'ont pu prouver à ce jour qu'il est de dimension militaire. En revanche, toutes les études montrent que les sionistes israéliens ont développé illégalement l'arme nucléaire. Et les sionistes accusent l'Iran d'un délit que seul Israël a commis. Aussi, alors qu'il est question de nucléaire iranien, le problème nucléaire israélien et son incidence sur la disparition de JFK revient donc, tel un boomerang, à la surface avec de nouvelles révélations, de nouveaux témoignages qui, tous, désignent un coupable: Israël et son service de renseignement, le Mossad. De fait, alors que tous les services secrets occidentaux l'ont supprimé, seul le Mossad maintient une unité «assassinat». Des centaines de livres, autant de thèses, se sont affrontés ces 50 dernières années autour de l'énigme de Dallas. De fait, dès les premières heures du crime, les autorités fédérales et celles du Texas, se sont attachées à accréditer le crime isolé, sans lien politique apparent. Aussi, l'enquête est-elle rapidement bouclée et l'assassin idéal trouvé: Lee Harvey Oswald. Ce dernier se fera tuer dans un poste de police quarante-huit heures après la mort de JFK, par Jack Ruby, avant d'avoir pu parler. Ruby lui-même mourra peu après dans des conditions demeurées bizarres. Curieusement, selon de nombreux témoignages, les différents services de sécurité américains, avec à leur tête le FBI, se sont évertués à écarter toute piste démentant l'acte isolé. Cette étonnante démarche, de même que celle de la commission d'enquête Warren, qui a semblé plus soucieuse d'étouffer le scandale que de chercher le coupable, est aujourd'hui mise en exergue par les différents témoins ou acteurs de l'affaire JFK. Le recoupage des témoignages, démontre l'existence d'un complot dont, outre Israël, le vice-président Lyndon Baines Johnson semble en avoir été l'un des commanditaires. L'assassinat de John Kennedy reste l'un des crimes d'Etat du XXe siècle qui, à ce jour, est demeuré inexpliqué, mais dont de nombreux faisceaux indiquent clairement qui en a été la cause.