Au moins 34 personnes ont péri dans des violences mardi en Syrie, en majorité des soldats et des membres des forces de sécurité tués dans des attaques armées, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Dans la province de Deraa (sud), 12 membres des services de sécurité ont été tués dans la matinée dans une embuscade près de la ville de Dael. «Leur véhicule est tombé dans une embuscade tendue par un groupe de déserteurs armés», a indiqué l'ONG. Dix soldats ont également péri dans une attaque rebelle dans la province d'Idleb (nord-ouest), où l'armée mène depuis le 9 mars une offensive contre les hommes armés retranchés dans les villes et les localités de cette région montagneuse frontalière de la Turquie. L'attaque s'est produite dans la ville de Maarret al-Noomane contre un barrage proche de locaux du parti Baath, au pouvoir. Un civil a également été tué dans cette ville par des «tirs de mitrailleuse ». Ailleurs dans le pays, sept civils ont été tués dans la ville de Homs (centre) par des tirs des forces gouvernementales et de «milices pro-gouvernementales » tandis qu'une femme a été mortellement atteinte par des tirs de l'armée à Tall Kalakh, en province. Et dans la province d'Alep (nord), un jeune homme a été tué par des tirs dans la ville d'Aazaz où des combats ont éclaté entre militaires et rebelles, tuant un soldat. Dans la province de Damas, un jeune homme de 28 ans a été tué par des tirs lors de perquisitions dans la ville de Douma. Lundi, près de 30 personnes ont péri dans les violences à travers le pays. Les corps d'une cinquantaine de femmes et d'enfants tués à Homs (centre), avaient été découverts, un «massacre » attribué par des militants aux forces gouvernementales et par la télévision officielle à des «gangs terroristes ».