La Commission nationale de surveillance des élections législatives a suspendu ses activités encore une fois. elle a opté de suspendre ses activités pour 48 h à partir d'aujourd'hui lundi. Cette décision a sanctionné une réunion d'évaluation des conditions de travail dans lesquels évolue cette commission ainsi que l'appréciation du compte rendu de la rencontre d'une délégation de la Cnsel avec le ministre de l'intérieur. La Cnsel déplore le fait qu' « aucune réclamations n'a été satisfaites suite à cette réunion avec le premier responsable du département de l'intérieur ». Ce troisième débrayage est justifié par « l'absence de réaction des autorités officielles pour apporter des solutions au divers problèmes posés par la Cnsel », peut-on lire sur les communiqué de la dite commission. Cette cessation d'activités la troisième du genre après avoir suspendu ses activités pendant trois jours, puis 24 heurs et ce pour revendiquer une logistique qui lui permettrait d'accomplir sa mission. La Cnsel réitère le cas de la contestation des inscriptions des militaires en bloc et hors délai réglementaire fixé par la loi, resté sans suite. Elle soulève également le refus des autorités de prolonger le délai pour le dépôt des dossiers des candidats. La Cnsel interpelle une nouvelle fois le ministre de l'Intérieur sur les modalités d'application des quotas de femmes aux élections législatives. L'instauration d'un bulletin de vote unique et l'allégement des dossiers de candidature, figurent aussi parmi les doléances de cette commission. La Cnsel n'a pas reçu de réponse à ses différentes correspondances adressées aux autorités officielles.