2000 opérateurs algériens sont attendus, ce qui donne à cet événement un caractère unique en son genre. Dans le cadre de l'Année de l'Algérie en France, une importante manifestation qui allie l'économie à l'agriculture se déroulera les 11 et 12 décembre prochain à Sète, en France. Organisé par le groupe méditerranéen de communication Transaction Nord-Sud (TNS), cet événement se tiendra sous le patronage du président de la République française. Une manifestation de taille, puisque pas moins de 2000 opérateurs algériens sont attendus, ce qui donne à cet événement un caractère unique en son genre. Le président de TNS, M. Elias Cherif, a indiqué, dans une conférence de presse organisée hier au siège de Promex à Alger, que ce salon «offre toutes les opportunités d'affaires et de partenariat pour les entreprises algériennes participantes activant dans l'artisanat et l'agroalimentaire ainsi que dans les industries de transformation et divers autres secteurs». Le conférencier a insisté sur le fait que des produits agricoles algériens inconnus en France méritent d'être vulgarisés, comme les truffes, la cacahuète ou encore les produits de la mer et de l'aquaculture. Le DG de Promex a, pour sa part, parlé de la mise à niveau des entreprises, opération pour laquelle «une aide de l'Etat est attendue d'ici à la fin de l'année». A cet égard, il a évoqué l'installation d'une chaîne à l'exportation en créant des fédérations d'exportateurs dans trois zones pilotes opérationnelles de production agricole dans les régions d'Adrar, de Mostagenem, de Mascara, de Biskra, de Mila et de Jijel. Ce salon sera rehaussé par un aspect culturel relatif à l'art culinaire algérien, à l'agriculture oasienne (fougaras) et à l'artisanat qui pourrait proposer des cadeaux de fin d'année aux visiteurs friands d'objets nouveaux lors des fêtes de fin d'année, a encore ajouté M. Cherif Elias. Enfin, très attendu par les opérateurs économiques algériens, ce salon constitue une véritable rampe de lancement pour les produits agricoles algériens qui se distinguent par leur qualité et leur caractère «bio». Un concept actuellement très à la mode en France, ce qui permet aux agriculteurs algériens de faire une entrée remarquée sur le marché européen via l'Hexagone. Une probabilité prise d'ailleurs très au sérieux par les pouvoirs publics qui sont actuellement en phase finale de négociation avec l'OMC.