Quatre ministres, algériens et français, ont donné le coup d'envoi officiel de l'Année de l'Algérie en France, au cours d'une cérémonie inaugurale grandiose qui a eu lieu, hier, en fin d'après-midi dans une salle de presse prestigieuse de la capitale de l'Hexagone. Prenant la parole, à l'invitation de M. Hervé Bourges, président pour la France de ce grand événement, M. Dominique de Villepin, ministre français des Affaires étrangères, a relevé le caractère symbolique et historique de cette manifestation. Il l'a fait avec des mots forts et une expressivité remarquable. Lui succédant, M. Belkhadem, ministre d'Etat et ministre algérien des Affaires étrangères, a, à son tour, mis en exergue l'éminente importance de ce rendez-vous algéro-français. Le ministre français de la Culture et de la Communication n'a pas été avare de qualificatifs élogieux pour résumer le sens de Djazaïr-2003. Mais le discours le plus remarqué et le plus applaudi aura été incontestablement celui de Mme Khalida Toumi, porte-parole du gouvernement algérien et ministre de la Culture et de la Communication, qui a souligné les registres historiques, culturels, politiques et civilisationnels de cette rencontre qui durera une année entière. Elle a noté, également, la grande richesse des quelque 1 800 manifestations inscrites au programme. Cette cérémonie qui a attiré énormément de personnalités de divers horizons est un événement médiatique sans précédent pour ce genre de rendez-vous. Nous y reviendrons avec plus de détails. M. A.