Le champion d'Algérie est tombé de haut ce jeudi à Bologhine. Les joueurs de l'USMA ont payé très cher leur excès de confiance et leur mépris de l'adversaire. En effet, la jeune formation de l'entraîneur roumain, Peter Gigiu, a donné une bonne leçon de réalisme aux demi-finalistes de la Ligue des champions d'Afrique. Tout d'abord, il faut souligner le courage et le professionnalisme du Roumain Peter Gigiu, qui a perdu son père quelques heures avant le coup d'envoi et qui malgré cela, a insisté pour accompagner son équipe sur le terrain. Notons aussi qu'une minute de recueillement a été observée avant le début du match. Pour ce qui est de la rencontre, on peut dire que les poulains de Abdelwahab avaient la tête ailleurs... peut-être à la demi-finale de la Champions League plus exactement. On a vu une équipe désorganisée sur le terrain, notamment après le but inscrit par les visiteurs à la 5e minute. Pourtant, tous les présents ont cru que les camarades de Billel Dziri allaient faire l'essentiel en première mi-temps suite à une domination totale caractérisée par de nombreuses occasions ratées, notamment par Benchergui. Mais la consécration fut chaouie grâce à un superbe but de l'excellent Touil, dès le début de la seconde période. Pour voir une fois de plus, une domination stérile et surtout anarchique des Rouge et Noir qui étaient complètement assommés par ce but. Mais ni Benchergui, ni Ammeur ni même les trois remplaçants Settara, Matref et Deghiche n'ont pu secouer les filets de l'excellent gardien de l'USC, Messaï. Et c'est sur le score de 1/0 en faveur des visiteurs que se termina à la surprise générale cette rencontre...sauf pour l'entraîneur de cette formation qui avait bel et bien déclaré avant le match que son équipe était capable de tenir le coup devant le géant usmiste. Il a même déclaré qu'il a préparé un plan d'attaque pour contrer l'USMA sur son terrain. Chose promise, chose due. Un grand bravo à cet entraîneur pour son professionnalisme et chapeau pour les coéquipiers de Touil qui ont fait ce que les grandes équipes n'ont pas pu réussir, surtout à Bologhine.