«Mobiliser tous les moyens nécessités par le succès de cet événement exceptionnel» Il a exhorté l'administration à «faire montre de neutralité, de discipline et de professionnalisme, de veiller à la transparence, à l'application de la loi». L'administration promet d'être neutre. Le département de l'intérieur a sommé encore une fois les commis de l'Etat à ne pas prendre partie lors de ces élections. Au cours d'une rencontre régionale avec les walis, tenue lundi dernier à Blida, le secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, M.Abdelkader Ouali, a insisté sur la position de «neutralité» de l'administration tout au long du processus électoral des législatives du 10 mai prochain. M.Ouali a exhorté l'administration à «faire montre de neutralité, de discipline et de professionnalisme, et de veiller à la transparence, à l'application de la loi et d'assurer un bon encadrement à l'opération électorale». Il a requis, également, de l'administration de «mobiliser tous les moyens nécessités par le succès de cet événement exceptionnel», impératif impliquant la «conjugaison des efforts pour l'aboutissement du processus démocratique et afin que se réalise la volonté populaire». S'exprimant sur l'importance de cette échéance électorale, le SG du ministère de l'Intérieur a relevé qu'il s'agit d' «un premier rendez-vous électoral se déroulant dans le cadre des réformes initiées par le président de la République». Il a même rappelé que cette élection s'inscrit dans le «sillage de la nouvelle loi organique portant régime électoral, qui met l'accent sur la transparence, la neutralité de l'administration, tout en introduisant le double contrôle judiciaire et politique». «Ces élections constituent une nouvelle opportunité pour un changement qualitatif et profond, doublé d'une ouverture politique», a encore estimé le responsable en expliquant qu'il s'agit de l'élection d'une Assemblée populaire nationale chargée de formuler une nouvelle Constitution. M.Ouali a mis en exergue la particularité de ces élections législatives qui «consacrent, a-t-il dit, le processus démocratique». Selon lui, elles se caractérisent également par l'institution de nombreuses nouvelles lois, à l'instar de la revue à la baisse de l'âge légal des candidats et l'élargissement du champ de candidature des femmes, qui a induit l'enregistrement de 7647 candidatures de femmes, soit un taux de 30% de la totalité des candidatures enregistrées par son ministère. M.Abdelkader Ouali a fait état, dans ce sens, d'un taux de plus de 52% de candidates de niveau universitaire contre un taux de 44% de candidats universitaires. «Un total de 25 800 candidats a été enregistré, cette année, contre 12 200 en 2007», a-t-il relevé pour faire valoir l'importance des réformes politiques consacrées, qui ont permis à un plus grand nombre de partis d'intégrer ces joutes électorales. Durant cette rencontre marquée par la présence de walis et cadres de 12 wilayas du Centre et du Sud du pays, en plus d'un nombre d'observateurs étrangers, M.Ouali n'a pas manqué d'expliquer le processus de déroulement de l'opération électorale, suite à l'introduction notamment d'urnes transparentes portant des numéros référentiels, et scellées avec de la cire, entre autres et l'utilisation d'encre indélébile.