Un président toujours ambitieux L'instabilité devenue chronique au niveau de la barre technique du club phare de la ville des Genêts, a souvent porté préjudice à l'équipe kabyle. La dernière fois que la JS Kabylie a eu comme entraîneur en chef un technicien étranger, remonte à la saison 2009-2010. A cette époque, le président Moh Chérif Hannachi avait jeté son dévolu sur le Suisse Alain Geiger. Sous la direction technique de l'actuel driver de l'ES Sétif, les Canaris kabyles avaient réussi un parcours presque parfait en Champion's League. Mais après le départ précipité du technicien helvétique vers un pays arabe, Hannachi n'a par la suite recruté que des entraîneurs algériens et surtout connu qu'une seule consécration, celle en Coupe d'Algérie en mai 2011, sous la houlette du coach Rachid Belhout. Mais depuis une année, point d'entraîneur étranger, mais plutôt deux expériences qui ont rapidement tourné court, consécutivement avec Moussa Saïb et surtout sous l'ère de Meziane Ighil. L'instabilité devenue chronique au niveau de la barre technique du club phare de la ville des Genêts a souvent porté préjudice à l'équipe kabyle, malgré la présence de joueurs de qualité et ils sont souvent légion à la JSK. Des joueurs comme Belkalem et Ali Rial ne courent pas les rues. Ces deux éléments essentiels en défense, qui viennent de rempiler sous les couleurs du prestigieux club kabyle, doivent constituer la saison prochaine les points de repère d'une équipe que le président veut voir redevenir conquérante. Mais pour ce faire, l'actuel patron des Canaris du Djurdjura devra à tout prix recruter un technicien étranger capable de donner une nouvelle dimension à la JSK. Un entraîneur, qui restera assez longtemps à la tête de la barre technique pour éviter de retomber encore dans les mêmes erreurs passées ayant souvent perturbé le rendement de la formation kabyle. Moh Chérif Hannachi sait parfaitement que cette fois il sera attendu au tournant par ses nombreux détracteurs, en l'occurrence ses opposants actuels qui viennent encore de se constituer en commission de réflexion dite d'action (CRA). Même Ali Fergani a décidé de rejoindre l'opposition anti- Hannachi. Mais ce dernier reste toujours imperturbable et continue comme d'habitude à cette époque de l'année, de se consacrer pleinement au mercato qui bat son plein actuellement. Hannachi vient de se séparer de plusieurs joueurs, officiellement partants, en l'occurrence les Zarabi, Hemani, Nessakh, Saïdi, et autres Tedjar. Toutefois, s'agissant du joueur El Orfi, tout dépendra du bon vouloir du président du PAC, d'autant plus que Hannachi n'a nullement l'intention de débourser les 1,5 milliard réclamés par Zetchi, pour libérer officiellement le joueur sus-cité, au profit du club kabyle. El Orfi qui a d'ailleurs figuré parmi les meilleurs éléments ayant donné beaucoup de satisfaction la saison écoulée, au même titre que les Remache et le jeune attaquant Hanifi, l'ex-Koubéen. Djediat ainsi que Seguer, pourraient à leur tour rejoindre les rangs de la JS Kabylie, comme vient de le faire Tayeb Maroci. Toutefois, l'USM Alger risque d'avoir encore une fois le dernier mot, comme cela a été le cas pour Fahem Bouazza qui a décidé de rempiler pour une autre saison au profit des Rouge et Noir, au grand dam des Canaris kabyles. Cependant, Moh Chérif Hannachi n'a pas encore dit son dernier mot, concernant d'autres joueurs ciblés par ses soins, comme par exemple l'excellent milieu de terrain du CSC, Bahloul, ainsi que le joueur eulmi, Bellakhdar. Mais le président de la JSK va devoir à tout prix dénicher le technicien étranger qui conviendra aux Canaris après avoir épluché plusieurs CV actuellement en sa possession.