C'est parti. La Dgsn a dévoilé, hier, les contours du plan Azur 2012, destiné à sensibiliser les citoyens et leur faire prendre conscience des dangers de la mer et de la...drogue. C'est à partir de l'Ecole supérieure de police Ali-Tounsi de Châteauneuf qu'a été donné officiellement, hier à 11 heures, le départ de la caravane de la Dgsn appelée à rencontrer les citoyens et leur faire part du plan Azur 2012. Scindés en deux, les convois ont pris la direction, l'un de l'Est pour rejoindre, au terme de son périple, la jolie ville d'El Kala, l'autre celle de l'Ouest avec Tlemcen comme ultime étape. 14 wilayas figurent au programme de cette campagne de sensibilisation qui, comme nous l'ont expliqué ses concepteurs, a pour finalité de rapprocher davantage la police des citoyens. Pour ce faire, la Dgsn a déployé de grands moyens, en mobilisant ses structures spécialisées, disséminées à travers le pays. L'impressionnant déploiement de cadres de la police présents lors du lancement de l'opération est, en tout cas, très révélateur. Il témoigne de l'intérêt grandissant qu'accorde la Sûreté nationale à la police de proximité, devenue indispensable de nos jours, surtout dans les villes et les quartiers populaires où sévissent la drogue et la violence. Dans un point de presse qu'il a animé à l'occasion de la présentation du plan Azur 2012, le directeur de la Sécurité publique à la Dgsn, Noureddine Berrachdi a évoqué la mission noble dévolue à la police et la guerre sans merci qu'elle mène aux trafiquants de tous bords et aux jeunes délinquants qui sèment la terreur au niveau des quartiers chauds. «Nous voulons, à travers ce plan, assurer la protection des plages et des citoyens», a-t-il déclaré. Selon lui, la police est en train de gagner sa guerre contre le crime organisé. Faisant une analyse de la situation, le commissaire divisionnaire a indiqué que «le crime organisé a subi de cuisants revers, ces dernières années. Contrairement aux allégations de ceux qui prétendent que la spirale de la violence s'est encore accentuée et que la sécurité des citoyens n'est pas assurée, nous pouvons affirmer que grâce aux services de sécurité et aux efforts qu'ils déploient sur le terrain, les crimes et autres atteintes à l'intégrité physique des citoyens ont diminué». Le représentant de la Dgsn ne pavoise pas pour autant. A l'en croire, il n'y que la violence urbaine qui pose encore quelques problèmes en raison d'autres facteurs liés, notamment, à la drogue, un fléau qui ne cesse de faire de nombreuses victimes parmi les jeunes surtout. «La caravane a une double mission: sensibiliser les citoyens, en leur faisant prendre conscience des dangers de la mer et les mettre en garde contre le fléau de la drogue», a-t-il souligné.