La maison où s'est tenu le Congrès de la Soummam Prévue pour les 12 et 13 juillet prochains, la double célébration du Cinquantenaire au chef-lieu communal de Ouzellaguene, verra la participation des figures emblématiques de la Révolution algérienne. Fidèle à la mémoire des martyrs qui ont marqué à jamais la Révolution algérienne 1954-1962, l'association «Horizon» d'Ouzellaguene (Béjaïa), prépare un important programme d'actions, qui va dans le sens de la réhabilitation de la mémoire collective et l'histoire du pays. Prévue pour les 12 et 13 juillet prochains, la double célébration du Cinquantenaire de l'indépendance nationale et du 56e anniversaire du Congrès de la Soummam, le 20 Août 1956, au chef-lieu communal de Ouzellaguene, verra la participation des figures emblématiques de la Révolution algérienne, mais aussi, des spécialistes dans le domaine de l'histoire. «La réhabilitation de la mémoire collective et l'histoire du pays de manière générale, constitue l'apanage quotidien de notre action associative», ont souligné des membres de cette association qui ne ménage aucun effort pour valoriser les valeurs historiques et culturelles du pays. Engagée dans l'esprit de la continuité du combat pour la liberté, la jeunesse de la vallée de la Soummam post-Indépendance, perpétue les valeurs des acteurs du Congrès de la Soummam du 20 Août 1956, qui ont libéré le pays du colonialisme français. L'Assemblée populaire d'Ouzellaguene, l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), et l'association «Horizon», sans omettre les volontaires et la population locale d'Ouzellaguene, avec l'appui de la wilaya de Béjaïa, joignent l'utile à l'agréable, afin de créer la jonction entre la génération de la guerre de Libération nationale et la génération post-Indépendance qui cherche ses repères. A l'occasion, un panel de figures emblématiques de la Révolution algérienne et des professeurs et spécialistes dans le domaine de l'histoire et de l'anthropologie, ont accepté avec plaisir l'invitation, afin de partager le savoir et l'expérience d'un temps, qui n'est pas plus dur que les temps à venir, du point de vue développement et renforcement du capital immatériel et historique de l'Algérie. En effet, l'historien Daho Djerbal, qui n'est plus à présenter, devra animer une conférence-débat intitulée «le Congrès de la Soummam vu par le colonel Ouamrane», Ali Guenoune, historien lui aussi, reviendra approfondir le sens de son exposé intitulé «le Congrès de la Soummam et la suprématie de la Wilaya III dans la direction de la guerre 1954-1962». L'autre invité de marque, Ourada Siari Tengour, chercheur au Crasc d'Oran, rappellera l'appel du Djurdjura aux Aurès, «la résistance algérienne, entre histoire et mémoire», ou la réception du Congrès de la Soummam dans la Wilaya I (Aurès-Nemencha» pour revenir dans le temps, tel que chanté par l'inoubliable Matoub Lounès, Djerdjer Yassawal I l'Aurès «Djurdjura appelle les Aurès», et tant d'autres témoignages authentiques, sur le Congrès de la Soummam et la Révolution algérienne de manière générale. En effet, si l'indépendance nationale a été arrachée au prix d'un million et demi de martyrs et l'engagement de tout un peuple derrière et au-devant de la cause nationale, la sauvegarde de cette indépendance et le développement de la République, est d'abord une affaire de consciences, de culture et de sciences à tout jamais. Ce à quoi songent les organisateurs à travers cette double commémoration du 5 Juillet et du 20 Août 2012.