Certains transporteurs poussent l'audace jusqu'à faire l'entretien de leurs véhicules (lavage, etc.) juste au bord des trottoirs. Le stationnement permanent des 51 microbus affectés à la ligne n°1 du transport urbain (centre-ville, centre universitaire, marché, Skansa et cité Draiata) et l'environnement qui s'est créé tout autour n'en finit pas d'agresser les riverains de ces lieux qui ont totalement perdu la tranquillité, le calme et d'une manière générale, la paix qui prévalaient dans ce quartier de la rue de la gare, Aïssat Idir. Les habitants de ces lieux se sentent martyrisés et expriment leur désarroi devant cette situation. Le lieu est très fréquenté par les usagers de cette ligne, à proximité immédiate de la gare des chemins de fer et du centre-ville, ainsi les habitants des immeubles Le Patrimoine coopératif et de la rue Aïssat Idir sont importunés au plus haut point. En effet, outre le fait que les microbus stationnent en permanence devant les habitations (chaque départ est compensé par une arrivée) avec tout ce que cela comporte comme bruit et mouvement continue de personnes, s'ajoute la création d'un souk qui ne dit pas son nom, fait d'une multitude de marchands ambulants de fruits et légumes, de vendeurs de pizzas, de figues de barbarie, etc. qui squattent les trottoirs environnants et provoquent tout naturellement des attroupements de personnes dont le comportement laisse à désirer, ne laissant de choix aux riverains qu'à fermer portes et fenêtres pour éviter d'entendre les insanités des passagers ainsi que les bruits assourdissants des véhicules de transport. Certains transporteurs poussent l'audace jusqu'à faire l'entretien de leurs véhicules (lavage, etc.) juste au bord des trottoirs. Les habitants de ce quartier ne savent plus à quel saint se vouer et n'ont pas manqué de saisir toutes les autorités concernées (direction des transports, APC, etc.) pour déplacer sur un autre site plus approprié le lieu de départ de cette ligne. En attendant, les riverains vivent un calvaire et espèrent quand même que les pouvoirs publics finiront par prendre en charge ce problème et lui trouver une solution.