La reprise pour le champion en titre, le CR Belouizdad, ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices. En effet, entamée par un gros challenge, soit le premier round de la Champion's League que les Rouge et Blanc ont plutôt mal négocié face aux Mimosas de l'ASEC d'Abidjan, cette reprise risque encore de s'obscurcir davantage. Concernant le semi-échec enregistré face aux Ivoiriens, cela ne constitue pas un drame en soi dans la mesure où le Chabab, en dépit de l'inactivité, a fait bonne figure devant la meilleure formation du continent, en pleine compétition de surcroît. Mais ce résultat aussi controversé soit-il, semble servir de détonateur à une crise certaine. Fort d'un contrat de deux ans signé tout récemment, Nour Benzekri, le coach belouizdadi marque à présent le pas. Nombre d'aléas ont vite fait de provoquer l'ire de l'entraîneur obstiné qu'il est: «De quelle planète viennent les gens qui ne demandent pas moins au CRB que de remporter la Coupe d'Afrique alors qu'au niveau interne, le débat tourne autour de l'eau minérale, que des joueurs aux grands noms comme on se plaît de les désigner, arrivent en retard aux entraînements.» Ajoutez à cela qu'«Iaucun joueur n'a encore signé et que la plupart exigent des sommes astronomiques et vous comprendrez sur quoi tiennent les objectifs africains du Chabab». Fidèle à son image, Benzekri conclut: «De deux choses l'une : où l'on me laisse travailler à ma guise sans pression aucune et alors je ne céderai à aucun chantage ou alors je claque la porte!» Clair, net et précis. Il pleut sur le Chabab!