De retour en Ligue une la saison passée après avoir passé quelques saisons dans le second palier, la formation phare de Constantine, en l'occurrence le CSC, veut à tout prix réussir son retour parmi l'élite lors de cette saison 2012-2013. En effet, les Sanafir veulent absolument réaliser une excellente saison après celle de l'année passée qui fut assez moyenne. La direction de Mohamed Boulhabib compte mettre les grands moyens pour réaliser un bon parcours et pourquoi pas prétendre à une place sur le podium. Afin d'y parvenir, les dirigeants constantinois ont sorti le grand jeu d'abord sur le plan financier en cassant leur tirelire concernant le registre du recrutement. Cela a commencé d'abord par l'engagement judicieux du coach français, Roger Lemerre, champion d'Europe avec l'équipe de France en 2000 qui fut le grand coup d'été dans le cercle des entraîneurs étrangers en Algérie. Côté joueurs, les responsables du CSC ont renouvelé leur effectif à 50% en procédant à un recrutement qualitatif, comme en témoigne l'arrivée de Nabil Hemani (ex-ESS), Adlène Griche (ex-USMH), Antar Boucherit (ex-JSMB) ou encore Hamza Boulemdaïs (ex-JSK). Ces joueurs viennent s'ajouter aux bons joueurs déjà en place à l'image de Yacine Bezzaz, Yazid Mansouri, Amar Belakhdar ou encore Gil N'Gomo pour former un effectif assez riche capable d'aller chercher une place en haut du tableau de Ligue une. Pour les fans constantinois, cette saison ne peut qu'être la bonne pour le CSC, eux qui rêvent de revoir leur équipe retrouver son lustre d'antan et de rejouer les titres dans un stade Chahid Hamlaoui archi-comble à chacune des sorties des capés de Lemerre. Même s'il encore trop tôt pour juger une équipe et son potentiel sportif, le groupe du technicien français demeure assez confiant et motivé pour réussir cette lourde mission et surtout une longue saison chargée en challenge et émotion. C'est ce que tente d'expliquer l'ancien joueur du MOC, et actuel entraîneur adjoint de Roger Lemerre, Noureddine Bounaâs: «Les choses vont dans le bon sens étant donné qu'à l'heure où nous en sommes, tout le programme tracé a été respecté à la lettre, et avec un effectif bien étoffé, nous espérons réussir un bon parcours. Cela n'empêche, il ne faut surtout pas verser dans l'optimisme démesuré car comme dans tout championnat qui se respecte, tous les clubs en lice sont à prendre au sérieux, c'est dire que notre tâche ne sera nullement de tout repos et qu'il nous faudra garder les pieds sur terre». Quant à l'ex-international du CSC, Yacine Bezzaz, ce dernier dira: «L'ambiance est très sereine, très souvent familiale et tout le monde bosse d'arrache-pied pour être au rendez-vous de la rencontre face à l'USM Alger, à l'ouverture du championnat». Ainsi, même si les ambitions sportives sont présentes dans le camp des Sanafir, leur mission sur le terrain demeure assez délicate avant de rêver du titre de champion qui tourne le dos au club depuis la saison 1996-1997.