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Omar Guendouz et Rachid Belakili sauvent la pièce
ECHETRANJ DU THEÂTRE REGIONAL DE SAIDA
Publié dans L'Expression le 20 - 09 - 2012

La partie d'échecs est surtout une belle métaphore pour représenter aussi bien la solitude du jeu et du joueur.
Echetranj ou le jeu d'échecs est une pièce mise en scène et écrite par Mohamed Bakhti, produite par le Théâtre régional de Saïda avec en tête d'affiche, Omar Guendouz, qui s'est jouée ce mardi à 20h30 au Théâtre national d'Alger sous le regard attentif d'un public qui a afflué en liesse pour clôturer cette soirée malgré une programmation tardive. Echetranj raconte l'histoire d'un vieil homme malade s'accrochant à la vie et tentant de fuir sa solitude, assailli par son épouse et son beau-frère qui sont impatients d'hériter de sa fortune et qui complotent pour entraîner sa mort. La partie d'échecs est surtout une belle métaphore pour représenter aussi bien la solitude du jeu et du joueur et d'une certaine façon, les filets tenaces qu'entraîne chaque stratégie, chaque mouvement élaboré par des membres d'une famille qui s'agitent tout autant que d'ambitieuses reines et rois sur la table d'un échiquier. Une satyre sociale, une comédie légère qui tisse les fils d'un gentil méli-mélo où tous les coups sont permis. Des joutes inoffensives sauvées par les prestations du grand comédien Omar Guendouz qui n'a pas perdu de sa verve et qui s'est vu enchaîné quelques sursauts assez drôles, aussi par le jeune comédien Rachid Belakili qui a été la bonne surprise de cette pièce et qui s'est dépensé sans compter avec sa fougue et son énergique prestation quelque peu impétueuse par moments, cependant gâté par son rôle avec un vrai personnage à défendre en tant que compère empêtré dans une vraie situation théâtrale. Aouad Kheira, Bouri Imane et Megherbi Nabil étaient, eux aussi crédibles dans leurs répliques. Malika Youcef et Mustapha Bouri quant à eux n'ont pas fauté bien qu'ils fussent desservis par des personnages sans substance et sans épaisseur psychologique, ils se sont contentés dans leurs rôles de mesquins personnages accentuant sans réserve sur l'effet du gloussement. Cependant les jeunes recrues ont bénéficié d'une bonne direction des acteurs qui leur a permis de prendre toute la confiance nécessaire lors de leurs prestations. Bien que fortement ovationné par le public, Echetranj subie quelques réserves sur les tournures et les longueurs du scénario qui ont empiété sur le plaisir et la fraîcheur de la pièce. Pourtant, le prétexte à la base de la pièce Echetranj était tout ce qu'il y a de plus classique dans le genre boulevardier. S'il avait été farci d'un aspect plus burlesque et de pétillantes répliques, si l'action ne piétinait pas parfois longuement avant de repartir, le texte aurait pu dépasser le stade des intentions et donner lieu à une trépidante comédie, qui s'est malheureusement suffi d'une fin pressée à marier les quiproquos et faire gagner au public cette bien rapide partie d'échecs. Echetranj aurait pu réellement créer la surprise, Mohamed Bakhti et sa troupe sont aptes à fournir un spectacle plus efficace.
A. A. H.


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