Le prochain week-end risque d'être chaud pour le club oranais. Malgré la victoire acquise à la force des jarrets face au RCKouba, le week-end dernier, les choses ne semblent pas aller au mieux, à tel point qu'au MCO les joueurs et le staff technique se disent abandonnés à leur triste sort. L'absence de dirigeants préoccupés par l'organisation de l'assemblée générale élective du 11 décembre, est décriée par les nombreux fans du club qui voient en elle une façon de laisser l'équipe seule face au travail de sape des groupes occultes qui veulent s'assurer le contrôle du club phare de la ville. Omar Belatoui tout comme Revelli ont dénoncé cet état de fait qui porte préjudice au travail qu'ils font pour mettre les joueurs à l'abri. Abdelhafid Tasfaout, qui avait fait preuve d'une grande disponibilité à aider le MCO, avait préféré jeter l'éponge, au lendemain de l'échec de la précédente AG pour protester contre l'atmosphère délétère créée autour du club. Ses pairs de l'association des anciens joueurs lui ont emboîté le pas. Le président du directoire au four et au moulin ne semble plus savoir où donner de la tête pour assurer la gestion du club, d'une part, et d'autre part organiser l'assemblée générale extraordinaire élective prévue le 11 de ce mois. Pour le moment, seules quatre candidatures ont été déclarées recevables par le DJS (Cherif El-Ouezani, Mourad Meziane, Ghelem Chaouch et Khalaïfi). Ceci, selon certaines sources, mettra fin aux prétentions de certains cercles de faire main basse sur le club. Mais en attendant le jour J, le travail de coulisses bat son plein et chaque partie tente de s'assurer des dividendes dans cette course électorale, devenue un enjeu de taille à Oran. Kacem Elimam, qui a réaffirmé son intention de ne pas interférer dans les travaux de la prochaine assemblée générale, continue d'être sollicité par des candidats dans le but d'avoir sa caution morale tout comme Djebari d'ailleurs. Même si on soutient que des dispositions seront prises pour garantir la sévérité des travaux de la prochaine assemblée générale, la crainte d'assister à un remake des travaux de l'assemblée générale du Ramadan dernier est plus que jamais présente et suscite les appréhensions des dirigeants du directoire.