A Tiaret, le grand frisson des prochaines élections sénatoriales, qui se déroulent le 30 du mois courant, semble s'annoncer depuis ce lundi, après la tenue des préliminaires des deux partis rivaux, à savoir le RND et le FLN. L'enceinte de la salle Mustapha Mekki avait abrité le scrutin de la formation d'Ouyahia qui avait enregistré une liste de six postulants à la seconde chambre parlementaire. Ainsi, les élus présents avaient exprimé leur choix sur le maire de Guertoufa qui avait récolté 60 voix sur les 123 possibles alors que M.Aïssat, ancien mouhafedh du FLN et cadre de l'Unja, ne devait se contenter que de sa propre voix. Quant au Dr.Wahrani qui était pressenti au poste de président de l'APW, sachant qu'il était en lice avec l'actuel occupant de ce fauteuil, il n'avait obtenu que quatre voix. S'agissant du FLN «légaliste», seuls huit militants se sont présentés pour élire M. Belmelka, membre de l'APW et membre du comité central du parti. Pour ces derniers, la lecture est, à n'en point douter, claire, à savoir que les divergences nées de la compétition entre les «pro» et les «anti» Benflis semblent trouver le terrain fertile pour la victoire des seconds cités qui planchaient depuis longtemps sur des promesses comme on en connaissait déjà par le passé afin de gonfler les rangs du mouvement de Belkhadem. Mais la vision réelle ne pourrait être conclue qu'à l'issue du vote qu'effectueront les redresseurs jeudi prochain et dont les favoris sont au nombre de trois, à savoir, MM.Kemoun Kacem et Bensefia, respectivement président du bureau de wilaya de l'Onec et vice-président de l'APW, le maire contesté de Tiaret l'éternel postulant souvent déçu.