Les supporters de cette équipe pensent que cette saison sera la bonne. S'il a été quelque peu sceptique en début de saison, le public de l'OMR commence sérieusement à rêver...d'accession. En allant damner le pion à l'UMSH, plus sérieux candidat au sacre, les Olympiens restés jusque-là en embuscade, ont traduit de belle manière leurs intentions. Même s'il ne peut constituer un test décisif (il a encore la phase retour où tout peut arriver), le succès des coéquipiers du revenant Méliani, présente des indices puissamment révélateurs. Sous la houlette du duo Menad-Yahi, les «Noir et Blanc» qui ont trouvé une certaine assise, paraissent nettement plus déterminés par rapport au départ. Hemani, Haddouche, Meliani, Brakni, Chakir pour ne citer que ceux-là, veulent plus que jamais prendre le large. En battant et en devançant d'une longueur le rival harrachi, ils sont plus que jamais déterminés à aller en bout de leur ambition, même s'ils refusent pour l'heure de s'emprisonner dans un optimisme qu'ils attendent de concrétiser. Avec une fraîcheur physique et morale qui semble être soigneusement entretenue, les Olympiens entendent remédier aux quelques imperfections dont ils sont parfaitement conscients, et à travailler une cohésion qui ne cesse d'aller déjà en s'améliorant. Très content du succès de son équipe à El Harrach, le coentraîneur Yahi dira : «Notre victoire est complémentaire. Elle nous permet de nous installer en tête. Nous ferons de notre mieux pour consolider cette place et accéder en division Une». En dépit d'une certaine impuissance financière, les responsables et, à leur tête le dynamique président Attia, ont réussi jusque-là à équilibrer le budget. Ce n'est pas tout. L'équipe semble cette saison véritablement transformée. Elle pratique un football collectif bien élaboré. La tactique prônée par Menad et Yahi ainsi que la valeur technique de certains éléments ont donné à l'équipe du Ruisseau, un style propre. Contrairement aux précédentes saisons, le «Onze» olympien a visiblement retrouvé l'utile et nécessaire unité, forte de réalisme et de rigueur. Plus que jamais, les Olympiens sont fermement décidés à faire un sort à la «légende» selon laquelle l'OMR est l'éternel outsider. Meliani et ses coéquipiers qui ont fait l'essentiel jusque-là sont sereins et possèdent un esprit plus conquérant que naguère. En faisant attention à El-Harrach et à l'étonnante fonction de Boussaâda et en évitant le moindre fléchissement, la formation de Attia peut se permettre d'accéder à la cour des grands.