Ouyahia a mis en exergue l'impact des réformes sur la vie politique interne C'est le cas d'Ahmed Ouyahia qui, à partir de Chlef, a fait l'éloge hier, des réformes politiques initiées par le président de la République. A son deuxième jour, la campagne électorale n'arrive toujours pas à s'emballer. Ayant opté pour un programme national, les principaux partis, ont saisi cette opportunité pour mener une campagne précoce pour l'échéance autrement plus importante à leurs yeux: l'élection présidentielle de 2014. Alors que la capitale est laissée comme ultime étape par la majorité des formations politiques, certains leaders sont partis sillonner l'intérieur du pays. C'est le cas d'Ahmed Ouyahia qui, à partir de Chlef, a fait l'éloge hier, des réformes politiques initiées par le président de la République. M.Ouyahia a mis en exergue l'impact de ces réformes sur la vie politique interne en estimant que celles-ci «ont permis non seulement de consolider le processus démocratique, mais également de mettre le pays à l'abri du printemps arabe et de poursuivre en conséquence la réalisation des grands chantiers de développement». Conjoncture oblige, Ouyahia a défendu, dans le même ordre d'idées, le nouveau Code communal élaboré et adopté sous son ère, mais qui attend toutefois, ses textes d'application. Contredisant ceux qui disent qu'il sera tout en faveur de l'administration, il a souligné que «l'entrée en vigueur du Code de wilaya et de la commune en 2012 consolidera les attributions des élus». Et, «clarifiera davantage le rôle de ces derniers dans la gestion des affaires locales», indique-t-il. En ajoutant que «la stabilité au niveau de toute commune demeure tributaire de son développement et de l'engagement et la détermination de ses élus à être au service du citoyen et du développement de leur collectivité». Pour sa part, le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem s'est rendu le même jour à Miliana pour animer son premier meeting de campagne. M.Belkhadem, qui s'est toujours abrité à l'ombre du président, n'ambitionne pas moins de rééditer le score obtenu lors des dernières législatives à l'occasion de ces consultations locales. Une échéance charnière qui constitue un tremplin par excellence pour la présidentielle de 2014. Il sera aujourd'hui à Bouira pour sa seconde rencontre avec ses militants. Les partis islamistes, notamment l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) qui est de la partie, ne semblent pas se faire d'illusion quant aux résultats attendus. Pour ces formations, les jeux sont «biaisés d'avance et n'attendent rien de ce scrutin». Ceci dit, d'autres partis ont opté pour la campagne de proximité à l'instar du RCD. Par ailleurs, quelque 459 listes ont été retenues au niveau de la wilaya d'Alger pour l'élection des Assemblées populaires communales (APC) et 16 autres pour les Assemblées populaires de wilaya (APW), pour les prochaines élections locales. Parmi les 459 listes en lice pour les APC, 12 concernent les candidats indépendants, alors que les listes de candidature à l'élection des APW se limitent uniquement aux partis. Tout le monde s'accorde à dire que la campagne qui a démarré timidement, a été boudée par les citoyens ou les électeurs. L'affichage des listes des candidats en dehors des panneaux publicitaires, graffitis et tags anarchiques sur les places publiques caractérisent cette offensive de charme des candidats tandis que les panneaux mis à cet effet, restent lamentablement «nus». En fait, cette action de mobilisation est tellement réduite à sa plus simple expression. Les électeurs ne se sentent pas concernés par ces élections qui prennent l'allure d'un carnaval sans tambours, ni trompettes.