Le nouveau consul général de France, Sameh Safty, 54 ans, fraîchement installé à la tête du consulat français à Annaba en remplacement de William Bunel, a choisi la destination de Constantine pour son premier déplacement. Cet ancien secrétaire de première classe à l'ambassade de France à Washington avait occupé auparavant le poste de consul général de France à Alexandrie, en Egypte avant d'être affecté à Annaba. S'adressant aux invités, dimanche soir à l'Institut français, antenne de Constantine, le diplomate, accompagné de son épouse et du directeur de l'IF, Jean-François Albat, a prononcé un discours concernant sa vision des relations bilatérales algéro-françaises déjà «riches et denses» a-t-il précisé, soutenant qu'il aspire à donner un «nouvel élan aux échanges entre les deux pays qui partagent plus d'un siècle d'histoire». Pour le représentant de la diplomatie française, la corrélation entre les deux pays n'est pas à réinventer car elle existe sur le plan, aussi bien humain, social, historique, économique, que diplomatique. Usant d'un lexique perspicace, le consul général a souligné encore, tout en saluant le 50e anniversaire de l'Indépendance de l'Algérie, que «la bonne volonté permettra de mettre une marque sur le partenariat d'exception entre l'Algérie et la France et consolider les rapports d'amitié». Le diplomate n'a pas manqué cette occasion pour exprimer son émerveillement à la ville des Ponts qu'il a qualifiée d'extraordinaire, tout en abordant le métissage culturel de cette grande cité qui lui donne le titre de ville symbole. «Comment ne pas tomber amoureux de cette ville?» s'était-il écrié. Le consul général de France à Annaba avait été reçu, au cours de la matinée, par les autorités locales dont le wali de Constantine, Noureddine Bedoui, qui a tenu à exprimer à son hôte l'hospitalité algérienne.