Le désormais nouveau coach de la JS Kabylie, Nacer Sendjak a, d'entrée, pris le soin de mettre sous pression son équipe, notamment à la veille de la venue de l'ES Sétif. Sendjak que tout le monde connaît à Tizi Ouzou, n'est pas allé par trente-six chemins pour secouer, d'entrée, les Canaris du Djurdjura, en rappelant à tous les joueurs que ces derniers ne doivent pas oublier qu'ils portent aujourd'hui les couleurs d'un club qui représente, depuis la nuit des temps, la fierté de toute une région. Les propos tenus par le nouveau patron technique de la JSK, notamment à l'égard de ses joueurs, ont été très clairs, et surtout sans détours. Sendjak a même pris la décision de revoir la composante du staff technique, après avoir décidé, en total accord avec Mourad Karouf, de se passer de ses services. Il devient clair que Nacer Sendjak a désormais carte blanche sur tous les plans, et que le président Hannachi s'en remet complètement au nouveau driver des Canaris. Il est vrai que Hannachi et Sendjak ont souvent, par le passé eu entre eux d'excellentes relations, notamment à l'époque où la JS Kabylie dominait une compétition africaine comme la Coupe de la CAF. Mais aujourd'hui, toute cette belle période marquée pendant des années par des parcours remarquables en championnat, et dont le dernier en date remonte à la saison 2008- 2009, et suivie par une formidable aventure en Champion's League sous l'ère du Suisse Alain Geiger, tarde à revenir. Le retour de Sendjak parmi les Canaris du Djurdjura est désormais considéré dans un premier temps, comme un premier véritable défi que doivent relever à tout prix les joueurs de la JSK. Nacer Sendjak a déjà sérieusement mis au défi son équipe de quoi elle est réellement capable, en accueillant samedi prochain un ténor aussi prestigieux que la JS Kabylie, et de la trempe de l'Entente sétifienne. C'est donc pratiquement sans aucun état d'âme, ni la moindre concession de sa part que le technicien algérien résidant en France, a décidé de prendre le train en marche dès le début de cette semaine. En clair, quarante-huit heures avant le match choc prévu au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou face à l'Aigle noir, les Canaris savent pertinemment que la balle est désormais dans leur camp. Sendjak a surtout beaucoup insisté sur le vital réveil de l'attaque kabyle pour espérer provoquer au plus vite un véritable déclic qui tarde à venir. Sendjak est surtout convaincu, aujourd'hui, que son équipe doit impérativement réapprendre à s'imposer, et dès samedi prochain à l'occasion d'un match de championnat qu'il considère plutôt comme une véritable rencontre de coupe. Même au sujet du brassard de capitaine d'équipe, Nacer Sendjak a déjà une idée précise sur le joueur qui devra désormais le porter sous son ère, et qui a de fortes chances pour être dévolu à l'avenir au joueur Sedkaoui, un enfant du pays cher au Djurdjura.