Le président du MC Saïda, Mohamed Khaldi, qui revenait à de meilleurs sentiments après chacune de ses décisions de retrait par le passé, a indiqué, hier, que sa démission annoncée la veille à l'issue du match perdu à domicile par son équipe face au RC Arba (3-2) comptant pour la mise à jour de la 12e journée du championnat de Ligue 2 algérienne, est «irrévocable». «Cette fois, je n'ai nullement l'intention de revenir sur ma démission, elle est irrévocable. C'est une décision mûrement réfléchie que je devais annoncer du reste depuis plusieurs jours déjà», a affirmé Khaldi. «Même mon état de santé ne me permet désormais pas de faire machine arrière. J'estime que j'ai tout donné au MCS, que je vais donc quitter la conscience tranquille», a-t-il ajouté. Evoquant les raisons l'ayant poussé à prendre cette décision, le président démissionnaire a déploré notamment «l'attitude de certaines parties dans le club», criant à leur «ingratitude». «J'ai toujours mis la main à la poche pour faire fonctionner l'équipe sans que cette dernière ne reçoive la moindre subvention de la part des autorités. Cela est pourtant rien aux yeux de certaines parties dans le club qui continuent injustement de me dénigrer», a regretté Khaldi. Le président saïdi a tenu également à décrier l'arbitrage, l'accusant d'être «responsable en grande partie» des mauvais résultats de son équipe, qui a retrouvé son stade lors de ce match face au RCA après avoir purgé une suspension de 8 rencontres hors de ses bases assorties de huis clos, suite aux incidents ayant émaillé sa rencontre contre l'USM Alger en avril dernier lorsqu'elle évoluait en Ligue 1. A propos de son successeur, Khaldi a fait savoir que «c'est au Conseil d'administration du club d'y trancher» dans les prochains jours. Le président démissionnaire quitte le MCS tout en le laissant dans la zone rouge, puisque les protégés de Saïd Hammouche, qui a effectué son retour à la barre technique lors de cette rencontre face au RCA, occupent la 13e place au classement avec 10 points.