25 partis nouvellement agréés se réuniront dans les prochains jours afin de se concerter et unir leurs positions en vue de se prononcer sur la situation politique en Algérie. «Nous sommes lésés dans nos droits politiques et médiatiques par rapport aux anciens partis. C'est la raison pour laquelle nous sommes restés inconnus du peuple», a déclaré, jeudi dernier, Aïssa Belhadi, président du Front de la bonne gouvernance, au siège de la Cnisel à Alger. Ces partis ont décidé de se prononcer sur la crédibilité des résultats des élections locales, d'une part et la révision de la prochaine Constitution qui devra mettre en place les nouveaux jalons du système et de l'action politique nationale, d'autre part. Aussi, le noyau dur de cette nouvelle initiative dans le champ politique algérien, à savoir le PNA (Parti national algérien), MCL (Mouvement des citoyens libres), PPL (Parti du peuple libre), PJ (Parti des jeunes) et bien d'autres, devront faire aussi, un état des lieux sur l'expérience algérienne en matière de multipartisme politique que connaît le pays depuis 22 ans. Et plus, la consécration du pluralisme politique dans la Constitution de 1989, selon M.Belhadi. Hamana Boucharma, président du Parti des jeunes (PJ), a confirmé le projet de l'union des 25 partis. «Il y a des indicateurs qui montrent qu'il y a une absence flagrante de transparence démocratique en Algérie. C'est la raison pour laquelle, nous envisageons sérieusement d'aller vers ce projet», dit-il. Le Parti des jeunes a réussi à décrocher une dizaines d'APC, lors de ce rendez- vous électoral, notamment dans les wilayas de Batna, Béchar et Boudouaou.