L'ex-centre universitaire Akli Mohand-Oulhadj sera, dès la rentrée universitaire prochaine, renforcé par plus de 6 000 places pédagogiques et autant de places d'hébergement. Le secteur de l'enseignement supérieur a fait l'objet hier d'une visite d'inspection et de travail. L'importance des infrastructures en réalisation dans le cadre du programme du pôle universitaire reste entière. A Bouira, certains chantiers cumulent 10 ans de retard. Le premier responsable de la wilaya veille personnellement au suivi des multiples chantiers en cours. L'ex-centre universitaire Akli Mohand-Oulhadj sera, dès la rentrée universitaire prochaine, renforcé par plus de 6 000 places pédagogiques et autant de place d'hébergement. Si pour les chantiers du pôle, la satisfaction était totale surtout que les entreprises, à l'image d'Ergozoth ou Damou, Geo, Hadbi... ont recours à des moyens modernes de réalisation comme le béton préparé, le coffrage métallique et même à une main- d'oeuvre étrangère, comme c'est le cas pour l'entreprise Ergozoth qui travaille en collaboration avec un groupe égyptien. Le point noir reste le retard dans la réalisation de la bibliothèque universitaire qui ne sera pas prête avant une bonne année. Le rectorat qui a aussi connu un retard dans sa réalisation sera livré, et c'est un ultimatum accordé par le wali, le 6 janvier prochain. Pour mettre un terme aux soucis des étudiants quant à la qualification de l'encadrement et manque de professeurs, l'université réceptionnera dès la rentrée prochaine 110 logements au profit des professeurs et conférenciers qui rejoindront l'université de Bouira. Précisons que 50 logements sont déjà réalisés et disponibles. Cette volonté de dynamiser la cadence de travail perceptible résulte d'une contrainte qui par le passé a obligé le wali à réquisitionner un lycée pour répondre à la forte demande. Dans ses recommandations, le wali a insisté sur la nécessité de travailler en groupe, bureaux d'études, maître de l'ouvrage, réalisateurs. Il a aussi demandé aux concepteurs de garder la spécificité de la région dans leurs travaux. «La région regorge de carrières de pierres bleues. Faites appel aux artisans de cette région et utilisez ce produit dans l'aménagement des façades.» En recourant à cette méthode, l'université qui demeure un noyau de développement et de rayonnement participera aussi à la relance d'un métier «tailleur de pierres» menacé d'extinction. Elle participera à la création de la richesse conclura le premier responsable de la wilaya.