Le wali de Bouira, accompagné des membres de la commission de sécurité, les magistrats responsables des commissions de surveillance des élections, les élus nationaux, ont assisté à l' élection du nouveau président de l'APW de Bouira. Le candidat FLN, Ziane Slimane, médecin de profession a eu les faveurs du vote avec 30 voix contre une seule pour son concurrent Titane M'Barek un dissident du RND. D'emblée, le chef du groupe du rassemblement annonce son alliance avec la candidature de l'élu FLN. Le dissident qui, selon lui, aurait eu l'aval des membres du FFS, du HMS, du MPA et quelques élus de la liste de son ex-parti s'est présenté malgré les menaces et les intimidations dont il aurait fait l'objet. Un silence glacial s'est emparé de la salle quand le représentant du MPA a annoncé son ralliement à la coalition FLN-RND. Conformément aux dispositions réglementaires, l'administration confectionne deux bulletins. L'opération commence et dès les premiers moments connaît un incident. Les votants FLN remettent au mouhafedh le bulletin non choisi. Le FFS crie au scandale et quitte la salle. Le HMS, par la bouche de son chef de file se retire et s'abstient de voter. Questionnés sur la raison de ce retrait, les élus FFS contestent le vote et accusent le FLN de faire dans l'arrogance. Du côté du vieux parti, cette décision de remettre le bulletin au mouhafedh s'inscrit dans la discipline du parti. Oui, rétorquent les mécontents, mais pas sous nos yeux. Après cet incident, le reste des élus a continué à voter, mais après avoir remplacé la présidente de la séance qui était élue sur la liste du parti de Aït Ahmed. Le résultat attendu s'est vite confirmé puisque le candidat FLN l'emportera avec 30 voix sur 31 exprimées. Les 12 voix cumulées du FFS et HMS ont été considérées comme des abstentions, même si du coté du FFS ont a préféré dire «refus de voter». Le wali a officiellement installé le docteur Ziane Slimane dans ses nouvelles fonctions. Alors que l'heure était aux embrassades et échanges des voeux de réussite, le nouveau pensionnaire de l'APW a tendu la main à tous, sans exception, et invité ses collègues à mettre de côté les tendances partisanes au profit de l' intérêt du peuple. Dans l'après-midi c'était au tour des communes où les maires dont issus des listes majoritaires. Elles sont au nombre de 12 selon le Drag. 20 communes reviendront à des listes disposant des 35% exigés par le règlement et où des alliances sont scellées entre les formations alors que 10 communes restent dans le doute.