L'Union européenne, a rappelé Mme Ashton, est opposée à l'expansion des colonies juives dans les Territoires occupés palestiniens. L'Union Européenne (UE) est fermement opposée à l'expansion «sans précédent» des colonies juives à El Qods occupée et en Cisjordanie occuipée, a déclaré jeudi la représentante de l'UE pour les affaires étrangères, Catherine Ashton, soulignant que cela entravait un règlement du conflit qui oppose Israël à la Palestine. «Le projet de construction de 2.610 logements à El Qods-Est est extrêmement troublant. Cela s'ajoute à la construction de 1.500 logements à Ramat Shlomo», également à El Qods-Est, a affirmé Mme Ashton dans un communiqué. «Je m'oppose fermement à ces expansions sans précédent de colonies autour de Jérusalem», a-t-elle ajouté. L'Union européenne, a rappelé Mme Ashton, est opposée à l'expansion des colonies juives dans les Territoires occupés palestiniens. Ces projets de colonisation «compromettent les perspectives d'un règlement négocié du conflit en mettant en danger la possibilité d'un Etat palestinien contigu et viable avec El Qods comme future capitale de deux Etats», a déploré la représentante de l'UE pour les Affaires étrangères. Elle a appelé à une sortie de l'impasse et de reprendre les négociations, «sans conditions préalables» afin de parvenir à une solution durable du conflit israélo-palestinien. Lundi, les autorités israéliennes avaient donné leur feu vert à la construction de 1 500 logements à Ramat Shlomo, également à El Qods-Est, relançant un projet déjà condamné par Washington en 2010. Sur un autre plan et considérant la situation des Palestiniens se trouvant entre les feux des belligérants syriens, induisant la fuite des populations palestiniennes vers le Liban, le Programme alimentaire mondial (PAM) s'apprêtait à fournir de la nourriture prête à la consommation à 125.000 Palestiniens vulnérables et Syriens déplacés pris au piège des combats qui se déroulent autour du camp de Yarmouk à Damas, a annoncé hier l'agence onusienne. «Le camp densément peuplé, situé à huit kilomètres du centre de Damas, est depuis 1957 le foyer de la plus grande communauté de réfugiés palestiniens en Syrie et a récemment accueilli des milliers de Syriens déplacés qui ont fui les violents combats à Damas et dans les régions avoisinantes», a souligné le PAM. «Ces derniers jours, les réfugiés palestiniens et des milliers de Syriens déplacés qui avaient trouvé refuge dans le camp ont fui en raison de la violence à Yarmouk», a rappelé le Programme alimentaire mondial. Beaucoup d'entre eux vivent désormais dans des maisons de proches et de parents, dans des mosquées, des abris publics et des écoles. Ils ont quitté le camp avec leurs enfants et sont des milliers à tenter de traverser la frontière avec le Liban voisin, selon la même source. «Ces gens ont déjà énormément souffert durant leur trajet en quête de sécurité pour leurs familles et leurs jeunes enfants, se déplaçant d'un endroit à l'autre, souffrant de la faim, de la peur et du froid», a expliqué Mme Ertharin Cousin, Directrice exécutive du Programme alimentaire mondial, ajoutant que «nous restons engagés à soutenir les plus vulnérables en Syrie. Personne ne doit souffrir de la faim». Pour cette opération d'urgence, 1,5 million de dollars sont nécessaires immédiatement afin de se procurer plus de 580 tonnes de nourriture, une quantité suffisante pour alimenter les 125.000 personnes pendant trois mois, a indiqué le PAM. «Comme les réfugiés continuent de traverser les frontières au Liban, en Jordanie, en Turquie, en Irak et vont jusqu'en Egypte, le PAM a étendu son opération d'urgence régionale afin de porter une assistance alimentaire à 755.000 personnes en juin 2013», a-t-on précisé. Le coût total de l'opération dédiée à l'aide aux réfugiés est d'environ 200 millions de dollars, a fait savoir l'agence, soulignant que sur ce montant, les carences de financement s'élèvent à 135 millions de dollars.