«La visite du président français est un signe historique qu'il convient d'exploiter pour hisser les relations entre les deux pays et passer de l'ère des souffrances à celle des espérances.» La récente visite d'Etat effectuée par le président François Hollande dans notre pays, est qualifiée d'historique et de prometteuse pour l'avenir des relations entre l'Algérie et la France. Invité, dimanche, de l'émission «Hiwar Essaa», de la télévision algérienne, le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Belkacem Sahli, revient sur cette visite et sur les moments forts qui l'ont marquée. Selon lui, la visite du président est pleine d'enseignements et constitue «un signe historique qu'il convient d'exploiter pour hisser les relations algéro-françaises et passer de l'ère des souffrances, à celle des espérances». Reconnaissant la complexité de ces relations, en raison, souligne-t-il, de leurs dimensions historique, humaine, économique et géostratégique, l'hôte de l'émission plaide pour une nouvelle approche, «pour construire un avenir meilleur». La situation s'y prête d'autant plus que l'Algérie, après une période de troubles et d'incertitude, a retrouvé peu à peu sa stabilité et son aura qui font d'elle un pays influent aux plans régional et international. Sa vision du monde, sa solidarité agissante et surtout la précieuse aide qu'elle apporte pour résoudre certains conflits en Afrique ou ailleurs, l'ont rendue encore plus forte et ce n'est pas un hasard si l'ONU fait souvent appel à elle. Il ne manquera pas, à ce titre, de souligner l'adhésion de la communauté internationale qui s'est rangée du côté de l'Algérie, concernant la gestion de la crise malienne, notamment, et les solutions qu'elle préconise pour sécuriser le Sahel, en proie à des troubles qui risquent, à la longue, de plonger tous les pays de la région dans une guerre aux conséquences incalculables. Se félicitant des convergences de vues entre l'Algérie et la France à propos de ce dossier, Belkacem Sahli a tenu à rappeler la position sans équivoque de l'Algérie qui est pour une solution politique négociée de la crise malienne. Evoquant le traité d'amitié et surtout les sept accords de coopération conclus entre les deux pays, notamment l'installation d'une usine de construction de voitures Renault en Algérie, le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, s'est félicité de cet accord qui procède d'une volonté politique destinée à rapprocher les deux peuples et à consolider leurs relations dans tous les domaines. Pour lui, ces résultats traduisent dans les faits la nouvelle politique inaugurée par les deux chefs d'Etat et leur désir de resserrer davantage leurs liens d'amitié et leurs relations. «La déclaration sur l'amitié et la coopération est le couronnement le plus important de la visite du président François Hollande en Algérie», a-t-il expliqué.
