Les Verts renoueront avec les éliminatoires au Mondial 2014, dès le 22 mars prochain Le retour précoce de l'EN, s'accompagnera sans aucun doute de très profonds regrets. La CAN 2013 s'est achevée hier pour les Verts qui clôturaient à Rustenburg leur séjour sud-africain par une troisième et ultime sortie face aux Eléphants de la Côte d'Ivoire. Le retour précoce au pays de l'EN, s'accompagnera sans aucun doute de très profonds regrets, et surtout d'un profond sentiment d'amertume. La quinzième participation des Fennecs à une phase finale de la coupe d'Afrique des nations, n'a malheureusement pas répondu aux attentes légitimes des millions de supporters de l'EN. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que les Verts sortent de sitôt d'une compétition continentale finale. Désormais, la CAN 2015, prévue dans deux ans au Maroc, constituera le prochain objectif à atteindre. Mais entre-temps, notre équipe nationale aura pour mission, ô combien importante aujourd'hui de se qualifier au Mondial brésilien, prévu au début de l'été 2014. Les Verts qui renoueront avec les éliminatoires au Mondial 2014, dès le 22 mars prochain, en accueillant le Bénin, au stade Tchaker, chaudron habituel de l'EN, seront donc plus que jamais attendus par tout un peuple. Mais c'est surtout l'actuel sélectionneur des Verts, en l'occurrence Vahid Halilhodzic, qui sera le plus attendu, après la dernière participation des Fennecs à la CAN sud-africaine, et qui se poursuivra sans nos capés. Au sortir de cette CAN 2013, les nombreux détracteurs du technicien bosniaque, sont subitement devenus légion depuis quelques jours. Plusieurs techniciens algériens, et non des moindres, à leur tête l'ancien coach des Verts Rabah Saâdane, ainsi que d'anciens joueurs de l'EN des années 80 notamment, n'ont pas hésité à qualifier de fiasco, la participation algérienne à la CAN 2013. D'ailleurs, beaucoup d'entre eux s'attendaient au départ définitif de Vahid Halilhodzic. Mais finalement, le dernier mot est encore une fois revenu à Mohamed Raouraoua, l'actuel premier responsable de la FAF. Cependant, l'actuel patron technique de l'EN, qui avait au passage reconnu avoir subi à Rustenburg, l'un de ses plus retentissants échecs depuis qu'il exerce la profession d'entraîneur, devra s'attendre désormais à une plus forte pression que celle qu'il avait pour habitude gérée auparavant. Il est vrai que les Verts sont aujourd'hui en course pour une qualification au prochain Mondial qui est avant tout le principal objectif à atteindre par coach Vahid. Le technicien bosnique a déjà présenté depuis l'Afrique du Sud face aux médias, un premier constat, et aussi beaucoup insisté sur certains points qui ont joué en défaveur de l'EN. Coach Vahid qui sait pertinemment qu'il a encore le soutien indéfectible de beaucoup de supporters des Verts, devra aussi dans le même temps, composer dorénavant avec d'autres nouveaux facteurs d'ordre extra sportif, et surtout dans un contexte tout à fait différent que celui d'avant la CAN 2013 toujours en cours au pays des Bafana Bafana. Le troisième séjour des Verts en Afrique du Sud, a finalement tourné court, et plus tôt que prévu, mais il est utile et surtout important de se rappeler les propos tenus par Vahid Halilhodzic, à la veille du départ des Fennecs en Afrique du Sud: «Ce ne sera pas du tout une surprise si jamais l'Algérie devait se faire éliminer dès le premier tour!». Coach Vahid avait peut-être senti que cette équipe nationale qu'il avait choisie lui-même pour prendre part à la CAN 2013, manquait effectivement aujourd'hui d'atouts supplémentaires, pour espérer mieux. Mais il est clair que désormais, ses détracteurs nés de la dernière déconvenue en date des Verts, ne vont pas le lâcher de sitôt. Comme quoi, le caractériel et irascible coach de l'EN, va devoir encore mettre un peu d'eau dans son vin, en espérant la seconde campagne de l'EN, coupe du Monde 2014 oblige, soit plus convaincante pour les Verts.