Dans le cadre de l'élimination des bidonvilles à travers le territoire de la wilaya, les responsables ont entamé une opération de relogement de plusieurs familles, selon le secrétaire général de la wilaya, plus de quatorze-mille habitations précaires ont été recensées et plusieurs opérations ont été déjà effectuées au niveau de Hammam Righa, El Attaf, Aïn Defla, Abadia et Amra où 515 bidonvilles ont été éradiqués et toutes les familles ont bénéficié de logements. A Khemis-Miliana, il y a eu le relogement des 72 familles du Beau Marché vers le quartier Salam et aujourd'hui une autre belle initiative a été prise par les responsables de la wilaya, en ce qui concerne les baraques du Dragados qui ont été envahies par plusieurs familles des zones limitrophes de la wilaya, notamment, durant les années de terrorisme entre 1994 et 1999. Ces baraques sont devenues des habitations en plein centre-ville, malheureusement, les familles étaient exposées à plusieurs dangers, les maladies à transmission hydrique, les constructions illégales, les déchets ménagers et les agressions quotidiennes. Pour cela il a été décidé qu'une opération de relogement serait consacrée à ces 17 familles. Effectivement, après un recensement légal des familles qui méritent réellement un logement et après l'installation d'une commission en coordination avec l'APC de Khemis-Miliana, le président du quartier et la wilaya, les responsables ont procédé à l'opération durant ce dernier week-end en présence du directeur général de l'Opgi, du président de l'APC, du secrétaire général de la wilaya et des services de sécurité. A noter que la demande des logements dans cette ville qui compte plus de 80.000 habitants est très forte, selon les responsables locaux et où l'on enregistre plus de 4000 demandes ; c'est un véritable casse-tête pour les membres de l'APC. D'ores et déjà le directeur nous a confirmé que les listes des logements sociaux seront affichées dès que les commissions locales auront achevé leurs travaux. Les déménagements des 17 familles ont été effectués sans incidents et ce, malgré les diverses protestations de certains citoyens qui ne voulaient pas quitter leurs habitations et voulaient profiter de cette opération pour acquérir des appartements au profit de leurs proches. Il est vrai que le déficit en logement ne peut être résorbé, mais rien n'empêche que les listes des personnes qui sont dans le besoin, soient établies au fur et à mesure des livraisons des logements achevés.