Une dizaine de sites de maisons précaires sont recensés dans la commune de Baraki contre 17 bidonvilles dans la commune des Eucalyptus. Si le plan de relogement des familles concernées a été élaboré au niveau de l'APC de Baraki en concertation avec la daïra, cette même procédure avait connu certaines difficultés aux Eucalyptus à cause des pratiques visant à s'inscrire plus d'une fois afin d'en tirer profit, notamment dans les quartiers populaires, ce qui a poussé le P/APC à agir en toute vigueur de loi en annonçant l'éradication des maisons précaires recensées et le relogement les familles concernées dès réception de nouveaux logements en cours de réalisation. A Sidi Moussa, les services de la commune ont opté pour la stabilisation des habitants dans leurs sites encore habitables, tout en continuant à recenser les nouvelles habitations précaires. « Il s'agit d'apporter des opérations d'aménagement et de viabilisation des 14 sites existant en bonne partie à la périphérie de la ville, dont le nombre d'habitants a sensiblement augmenté durant une décennie pour dépasser, selon le recensement de 2007, les 30 000 habitants », assure-t-on. Les sites de la Mitidja situés au nord de la ville sont apparus au cours des trois dernières années. « Ce sont des prolongements aux 5 anciens quartiers peuplés », fait remarquer le P/APC lors du débat, avec les membres du comité de ville, concernant l'aménagement du territoire. Ces sites sont souvent habitables puisque le manque touche en réalité les commodités de vie, notamment l'électricité, les réseaux d'assainissement, le revêtement de routes et des espaces de commerces. Pour cela, les responsables locaux préfèrent réaliser des projets visant à fournir ces services et structures de base permettant la stabiliation des habitants dans leurs maisons, car elles sont habitables du point de vue technique comme le prouve l'expertise. « En réalité, il ne s'agit pas de bidonvilles à éradiquer comme c'est le cas, par exemple, aux Eucalyptus », précise M. Amirate, P/APC de Sidi Moussa. Dans les sites improvisés à la périphérie de la ville, les familles établies depuis quelques années, sont venues des régions limitrophes à la commune, par conséquent, la régularisation de leur situation s'inscrit organiquement dans le cadre de la réhabilitation du cadre de vie. Cette approche, prônée par la wilaya déléguée, est bien appréciée par les représentants de la population qui ont reçu 70 milliards de centimes qui sont consacrés à la mise en œuvre plus de 10 projets dans les grands centres semi-urbains de Raïs, d'Ouled Allal et de Dehimat. Les opérations inscrites au niveau de ces sites concernent particulièrement l'amélioration des réseaux AEP, le revêtement des tronçons dégradés du réseau routier, et la généralisation de l'éclairage public.