Des parlementaires de ce pays visitent le groupe pharmaceutique algérien. Une délégation de dix parlementaires burundais conduite par le Docteur Jean Minani qui séjourne dans notre pays à l'invitation de l'APN a tenu à visiter le groupe pharmaceutique algérien. C'est hier en fin de matinée que les dix députés africains accompagnés du vice-président de l'Assemblée populaire nationale ont effectué la visite sous la direction de M.Ali Aoun, P-DG du groupe Saïdal. Dans une brève allocution de bienvenue, M.Aoun a présenté aux parlementaires les activités et les capacités de son entreprise. Après avoir rappelé les différentes réalisations tant dans le domaine de la production que de la distribution, le P-DG de Saïdal a particulièrement mis l'accent sur l'intérêt que porte Saïdal aux produits génériques et au marché africain où elle est déjà présente dans 8 pays. La coopération Sud-Sud et les orientations contenues dans le Nepad sont traduites concrètement par le groupe pharmaceutique algérien. Une position partagée puisque, prenant la parole à son tour, le chef de la délégation burundaise a souligné que «l'Afrique ne devrait compter que sur ses propres moyens pour s'en sortir comme l' a déjà démontré l'Algérie qui a su surmonter ses crises par elle même». Après la visite des installations de production pharmaceutiques du groupe Saïdal et la signature du livre d'or, le Docteur Minani (qui a fait ses études de médecine en Algérie) et M.Aoun ont convenu de travailler à la mise en place des mécanismes de commercialisation des produits Saïdal au Burundi tout en oeuvrant pour un véritable partenariat. Ainsi donc, le groupe poursuit sa politique en direction du continent africain et du monde arabe où il est également présent. Véritable fleuron de l'industrie algérienne, le groupe Saïdal, qui est coté en Bourse avec près de 20.000 petits porteurs d'actions, n'hésite pas à investir le marché international dominé par les multinationales. Avec des accords de partenariat et la création de sociétés mixtes avec le groupe européen Aventis ou le groupe américain Pfizer ou encore avec l'Afrique du Sud, Saïdal n'a pas négligé les entreprises arabes comme celle de la Jordanie ou du Yémen tout comme elle n'a pas négligé celles du continent noir. Cette ouverture vers le marché extérieur est aussi dictée par des impératifs de développement que le marché national à lui seul ne peut réussir à satisfaire vu les ambitions affichées de Saïdal, seul groupe public à affronter sans protection particulière les règles du marché où le privé n'est point disposé à «faire de cadeau». Tout cela, les parlementaires burundais présents à Saïdal, hier, l'ont compris et comptent bien sur le groupe pour alléger la facture de leur pays en matière d'approvisionnement en médicaments. Ils l'ont clairement fait comprendre.