Les forces de sécurité maliennes ont redoublé de vigilance samedi à Gao après un attentat à l'explosif survenu vendredi dans cette ville du nord du Mali, le premier de l'histoire du pays, ont rapporté dimanche des médias. A Gao, les patrouillent militaires se multiplient. Le dispositif de sécurité a été également renforcé dans les quatre principales entrées et sorties de la ville pour empêcher les attentats suicide, selon les mêmes sources. L'attaque de vendredi a été revendiquée par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des groupes terroristes qui occupait depuis des mois le nord du Mali, y multipliant les exactions. Jeudi, le Mujao avait dit avoir créé «une nouvelle zone de conflit », promettant d'attaquer des convois, de poser des mines et «d'organiser des kamikazes ». Plus grande ville du nord du Mali, Gao a été reprise le 26 janvier par les soldats français et maliens aux terroristes. Dans la ville emblématique de Tombouctou (Nord), les corps de plusieurs personnes, ont été découverts vendredi ensevelis dans le désert, selon des médias. Tombouctou a été reprise le 28 janvier, sans combats, par les soldats français et maliens à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Ansar Dine qui ont occupé cette ville pendant des