L'entraîneur de l'USM Alger, le Français Roland Courbis, a relevé hier la nécessité pour son équipe de «revenir avec un bon résultat», à l'occasion du match face aux Jordaniens d'Al Boqaâ prévu aujourd'hui au stade international d'Amman (16h heure algérienne), pour le compte des quarts de finale aller de la Coupe de l'Union arabe de football (UAFA). «Cette coupe arabe est un nouveau challenge personnel, le fait de jouer la première manche en dehors de nos bases est un avantage pour nous, à condition de réaliser un bon résultat qui nous permettrait d'entrevoir le match retour en toute sérénité», a affirmé le coach usmiste. «Je devais effectuer le voyage avec l'équipe, mais un proche à moi qui s'est fait opérer, m'a empêché d'y être», a-t-il expliqué. Selon Courbis, cette compétition arabe servira de baromètre pour jauger le niveau de l'équipe, et sa capacité au niveau international. «Je vais voir ce dont on est capable de faire dans ce mini-championnat de dix journées, si on parviendrait à aller jusqu'au bout. Nous devons réaliser un bon résultat face à cette équipe d'Al Boqaâ qui va bénéficier des avantages du terrain et du public». Pour l'ancien coach de l'Olympique de Marseille, cette rencontre face à Al Boqaâ est la dernière pour lui, dans sa période d'observation de l'équipe. «Ce match est le dernier pour moi dans la phase observatoire que j'ai entamée depuis mon arrivée. Je suis là depuis trois mois, avec un bilan de 11 victoires, 1 nul et trois défaites, m'a permis de voir tout ce que je voulais voir, au niveau collectif et individuel, et surtout sélectionner les joueurs, selon leur importance et leur impact dans le groupe», a-t-il ajouté. Concernant son avenir avec l'USMA, Roland Courbis, n'a pas écarté l'idée de renouveler son expérience en vue de la saison prochaine. «Je suis quelqu'un de passionné qui n'aime pas poser trop de question concernant mon avenir. J'ai choisi l'USMA pour un projet, et je suis bien évidemment tenté de rester à long terme. En fin de saison, le bilan sera déposé et c'est à mon employeur d'en décider», a-t-il conclu.