Un soldat français est mort au combat samedi dans le nord du Mali, a annoncé dimanche la présidence française, ce qui porte à trois le nombre de militaires français tués depuis le début de l'offensive déclenchée le 11 janvier contre les groupes islamistes armés. « Le président de la République a appris avec une grande tristesse la mort au combat hier soir dans le nord du Mali d'un soldat » d'un régiment parachutiste, a déclaré la présidence dans un communiqué. «Le chef de l'Etat exprime son profond respect pour le sacrifice de ce jeune soldat ». Selon l'état-major des armées, «au moins une quinzaine » de combattants islamistes ont été «neutralisés » samedi au cours des opérations qui ont coûté la vie au soldat français. Le président Hollande salue «le courage et l'ardeur des forces françaises engagées dans le combat contre les groupes armés terroristes pour restaurer la pleine souveraineté du Mali, aux côtés des forces armées maliennes et des contingents africains ». Un premier soldat français, un pilote d'hélicoptère, avait été tué dans la région de Sévaré (nord) dès les premières heures de l'intervention française contre les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du Mali et préparaient une offensive en direction du sud. Un légionnaire parachutiste a ensuite été tué le 19 février lors d'un accrochage dans le nord du pays. Selon l'état-major, le parachutiste a été tué samedi lors d'une opération des forces françaises contre les «groupes terroristes » dans le massif des Ifoghas, une région montagneuse proche de la frontière algérienne où se sont retranchés les groupes jihadistes. Tout au long de la journée «les parachutistes avaient engagé le combat à plusieurs reprises avec les éléments terroristes », a précisé le colonel Thierry Burkhard. Le soldat a été tué en fin d'après-midi « en montant à l'assaut d'une position ennemie avec sa section », à une cinquantaine de km au sud de Tessalit