Le chef de l'Exécutif qui sillonne le territoire national pour prendre la température des villes et des villages de l'ensemble du territoire national s'est rendu compte de l'immensité de la tâche qui l'attend. Comment est perçue l'action du gouvernement algérien? 53% de nos concitoyens lui feraient confiance, nous indique le compte-rendu du Pnud. Abdelmalek Sellal est toujours, selon toute vraisemblance, en état de grâce. Le nouveau Premier ministre, qui a eu à gérer pas moins de cinq ministères (Ressources en eau, Transports, Travaux publics, de la Jeunesse et des Sports, Intérieur) semble être la personne toute désignée pour répondre aux attentes des citoyens. En allant à leur contact, il a su tendre une oreille attentive à leurs doléances. Il leur a répondu sans langue de bois. Avec la franchise qui le caractérise. Les yeux dans les yeux. Comme c'est le cas actuellement avec les jeunes chômeurs du Sud. Des mesures concrètes ont été prises en leur faveur. A Béchar, il a encouragé les jeunes à travailler la terre, tout en appelant à la formation et à la valorisation des métiers de l'agriculture: «Seule solution pour relancer le secteur et créer de l'emploi, notamment au Sud» a-t-il souligné. Les jeunes «se trouvent parmi les contestataires les plus actifs car il s'agit en partie d'une réaction à la pénurie d'emplois et aux possibilités réduites d'en trouver un pour les jeunes gens instruits», peut-on lire dans le rapport du Pnud... Abdelmalek Sellal en a pris la mesure et a pris des décisions pour apporter des solutions à leurs préoccupations et du coup, rester dans les bonnes grâces des sondages... Le chômage des jeunes c'est de la dynamite. Le programme des Nations unies pour le développement le souligne dans un document de 228 pages. «Le mécontentement est de plus en plus important au Nord comme au Sud, car les peuples veulent pouvoir exprimer davantage leurs inquiétudes et influencer les décisions politiques, en particulier en matière de protection sociale de base» préviennent les rédacteurs du rapport du Pnud. Ils nous livrent dans la foulée une radioscopie superficielle de l'Algérie qui nous indique tout le chemin qui nous reste à parcourir pour nous hisser au niveau des nations dites développées. L'Algérie progresse certes, mais à pas de tortue. Les commentaires sont élogieux. «L'Indice de développement humain (IDH) de l'Algérie a considérablement augmenté entre 1990 et 2012, lui permettant de se classer parmi les pays ayant un développement humain élevé», indique le rapport 2013 du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).