La 7e édition du Festival du conte a débuté, lundi à Oran, avec la participation d'une pléiade de conteurs d'Algérie, du Liban, de France, d'Espagne, du Congo et du Burkina Faso. La première journée de cette manifestation devant se poursuivre jusqu'à vendredi, a été marquée par une visite de certains établissements scolaires pour permettre aux conteurs de raconter des histoires issues du terroir algérien, africain, méditerranéen et autres et dont les sujets sont inspirés du quotidien. Cette initiative vise à faire revivre le patrimoine populaire en le faisant découvrir par des conteurs et par des spectacles au niveau de plusieurs institutions et établissements d'Oran. Le programme de cette manifestation, organisée par l'association de la promotion de la lecture chez les enfants Le Petit lecteur, comporte des rencontres au Théâtre régional Abdelkader-Alloula, une nuit des contes et des assises du conte au jardin Ibn Badis situé au vieux quartier de Sidi Houari et ce, en étroite collaboration avec l'association Bel horizon. Il est prévu également d'autres activités autour du conte, comme le récital de contes qui aura lieu au site archéologique des Bains turcs, avec l'association Santé Sidi Houari. Ce festival, organisé aussi sous le slogan «50 ans d'indépendance d'histoire partagée», constitue une opportunité aux jeunes conteurs formés dans l'art narratif de montrer tout leur talent et leur génie devant un public avide de (re)découvrir ce genre culturel faisant partie intégrante du terroir national, selon la présidente de l'association Le Petit lecteur, Mme Djamila Hamitou. Dans ce cadre, des ateliers de formation ont été lancés depuis février dernier au Centre culturel Emir-Abdelkader au profit d'une vingtaine de jeunes encadrés par le conteur Zouaoui Kamel. Ce festival sera également une occasion pour présenter le bilan d'activités du Petit Lecteur, une association qui compte une bibliothèque riche d'un fonds livresque de plus de 25.000 titres en arabe, en tamazight et en français.