Le dernier match nul concédé à domicile devant le club phare de la ville de Constantine, a plongé la formation kabyle dans une atmosphère proche de la démobilisation. Il faut croire que le dernier semi-échec subi à Tizi Ouzou par les Canaris du Djurdjura, face aux Sanafir du CS Constantine, a finalement jeté un sérieux froid au sein du prestigieux club kabyle. Le dernier match nul concédé le week-end dernier à domicile devant le club phare de la ville des Ponts, a plongé la formation chère à la citée des Genêts dans une atmosphère proche de la démobilisation sur un air de contestation sans précédent au sein de la JS Kabylie. C'est, en effet, la première fois depuis que Moh Chérif Hannachi dirige la JSK que les joueurs de la prestigieuse formation kabyle, réclame leur argent. Un fait inhabituel et rare dans ce club qui a toujours, par le passé, et même aujourd'hui, fait parler de lui dans un domaine plutôt devenu récurent au sein d'autres ténors du championnat, et non des moindres. Apparemment, du côté de l'actuelle équipe dirigeante, cette fin de saison s'annonce subitement très difficile à boucler au plus vite, alors que quelques semaines auparavant, on se disait enfin rassurés et déjà concentrés sur la prochaine saison. Mais il s'avère finalement que le club cher à toute la Kabylie, se trouve aujourd'hui dans une situation financière telle que les joueurs ont fini par mettre en demeure leur direction de leur remettre leur dû le mois prochain. Il est clair que depuis le retrait volontaire et momentané du président Hannachi, quelque chose d'inhabituel se passe aujourd'hui au sein des Canaris du Djurdjura. Nasser Sendjak qui continue de mobiliser ses joueurs, en prévision du big match prévu la semaine prochaine au stade du 5-Juillet face au Mouloudia d'Alger, ne veut pas céder face à une situation proche d'un air de vacances, sur fond de contestations sérieuses, pour la première fois de la part des joueurs. Quand un joueur comme Abdelmalek Mokdad se permet, pour la première fois, d'interpeller l'administration de son actuel club employeur, il est clair que le moral de l'ensemble de ses coéquipiers est au plus bas. Pourtant, sur le plan des résultats, la JS Kabylie reste aujourd'hui la seule formation à ne pas avoir connu la moindre défaite au terme de ses sept dernières rencontres livrées pour le compte du championnat. Un tel paradoxe ne sert absolument personne aujourd'hui dans un club qui est finalement revenu de très loin dans le championnat, mais qui semble se diriger vers une implosion interne que veut à tout prix éviter Sendjak. Il est vrai que l'actuel coach des Canaris kabyles, ne fait plus désormais bon ménage avec le président de la JSK. Les deux hommes ne semblent plus être sur la même longueur d'onde. Il semblerait que Nasser Sendjak ne fasse même plus des plans que compte mettre en place la saison prochaine Hannachi. Mais, dans l'immédiat, il va falloir rapidement trouver de l'argent frais pour renflouer les caisses d'un club qui a rarement l'occasion de se retrouver en rade sur le plan financier. Quant à Sendjak, il est clair qu'il ira, vaille que vaille, jusqu'au bout de son aventure avec les Canaris du Djurdjura, défi oblige.