l'usager qui emprunte ce tronçon de la RN12 souffre le martyre avant de parvenir à destination. La circulation automobile à travers le flanc nord et nord-est de la wilaya de Tizi Ouzou est, depuis quatre jours, quasi infernale. L'on se croirait à un cortège permanent qui sillonne la région toute entière. A l'origine, le début des travaux de réalisation d'une trémie au niveau de l'intersection d'Issiakhen Oumedour à Oued Aïssi. Ce confluent où convergent plusieurs axes routiers a longtemps été considéré comme la bête noire des automobilistes à destination d'un grand nombre de communes. Venant ou allant vers Azazga, Azeffoun, Larbaa Naït Irathen, Aïn El Hammam et bien d'autres communes, l'usager qui emprunte ce tronçon de la RN12 souffre le martyre avant de parvenir à destination. La saturation de cette voie constitue déjà, dès le départ, un véritable problème. Depuis l'indépendance, cette route qui relie le nord-est au chef-lieu de wilaya et surtout la capitale, Alger, n'a jamais subi d'améliorations et des élargissements. Une seule voie en aller et une autre en retour étaient les seules dispositions pour la circulation d'un parc automobile qui n'a fait que grandir. De son côté, l'intersection qui constitue le point de rencontre des automobilistes qui descendent des communes concernées bloque tout espoir de circuler à une vitesse raisonnable en arrivant à Oued Aïssi. Venant de toutes les destinations, les automobilistes se retrouvent bloqués au niveau de cette intersection située à l'entrée est du chef-lieu de wilaya. Pour remédier à cette situation, les pouvoirs publics ont enfin pris la décision de construire une trémie à ce niveau. Elle permettra sans nul doute de libérer la circulation. Elle sera d'un précieux secours pour les automobilistes. Mais avant de se voir soulagés de cette misère, les usagers de ces routes devront vivre une misère plus grande le temps que dureront les travaux de réalisation de la trémie. Depuis trois journées, le chantier en question a provoqué un véritable imbroglio sur ce tronçon concerné par les travaux. La circulation automobile est quasiment bloquée sur cet axe. Comme solution, les automobilistes dévient vers d'autres axes routiers conduisant également à leur saturation complète. Hier, par conséquent, les chemins de Ouaguenoun étaient à leur tour complètement envahis par les automobilistes. La circulation est très difficile de l'avis de toute la population. En fait, cette situation est la cause directe de la non-planification au niveau des directions concernées de la wilaya. Ces dernières auraient dû, selon l'avis général, prévenir ce genre de situation et auraient prévu des solutions de rechange.