En reconnaissant publiquement qu'il se sentait très fatigué, le boss kabyle a fini par comprendre qu'il devait impérativement quitter, une fois pour toutes, son club de toujours. Moh Chérif Hannachi a finalement reconnu qu'il n'en pouvait plus cette fois, et qu'il allait passer le témoin à d'autres dirigeants, capables, selon lui, de gérer les Canaris du Djurdjura. L'homme qui a dirigé la JS Kabylie pendant plus d'une vingtaine d'années. En reconnaissant publiquement, avant-hier, qu'il se sentait désormais très fatigué, et surtout qu'il n'en pouvait plus, Hannachi a finalement compris en son for intérieur qu'il devait impérativement quitter, une fois pour toutes, son club de toujours. Il est vrai que depuis le mois de janvier 2013, de très sérieux ennuis de santé ont obligé le boss kabyle à effectuer plusieurs séjours en France. L'homme en question, qui ambitionnait cette saison de faire revenir au premier plan la JS Kabylie, a encore complètement échoué. Les deux entraîneurs qui ont successivement dirigé les Canaris au cours de cette saison toujours en cours, en l'occurrence l'Italien Fabbro et l'Algérien Sendjak, ont finalement connu le même sort. Mais c'est surtout le dernier limogeage du technicien algérien résidant en France, qui a mis en lumière beaucoup de choses tellement évidentes, que les deux hommes n'ont jamais réussi à se séparer réellement en bons termes. Les multiples déclarations et démentis émanant dernièrement de la part de Hannachi et Sendjak, ont plutôt creusé davantage le fossé entre les deux personnages-clés au sein de la JSK. Quand un président et le coach de son équipe ne s'adressent plus la parole, comme cela a été le cas pendant plus de trois mois entre Moh Chérif Hannachi et Nasser Sendjak, cela devait inévitablement finir de la sorte au sein des Canaris. Quand Hannachi estime que Sendjak n'était plus en mesure de gérer le groupe de joueurs dont il disposait, c'est un peu aussi le même grief qui avait été retenu contre l'Italien Enrico Fabbro, et même l'ensemble des entraîneurs précédents. Moh Chérif Hannachi est plutôt réputé pour être un président qui veut toujours avoir le dernier mot. Il est vrai aussi que Hannachi dirige depuis des lustres la JS Kabylie. Mais aujourd'hui, la politique qu'il a menée depuis quelques saisons, s'est avérée complètement infructueuse. Il est clair que les Canaris du Djurdjura doivent impérativement changer de visage, mais pas à n'importe quel prix. Et si Moh Chérif Hannachi n'est plus en mesure de donner une nouvelle dimension à ce prestigieux club, réputé pour son très riche palmarès, tant au niveau national que continental, il vaut mieux qu'il passe aujourd'hui le témoin à d'autres personnes. Aucun président ne peut régner indéfiniment sur son club, encore moins un club ténor qui draine autour de lui beaucoup de passion dans toute la Kabylie. Moh Chérif Hannachi a peut-être enfin pris la très sage décision de ne plus diriger un club avec lequel il a connu des moments très forts, et peut-être incomparables ailleurs. Toutefois, Moh Chérif Hannachi doit avant tout préparer dans les moindres détails sa dernière décision prise de laisser sa place à autrui. Quant un président est trop souvent sur la brèche, il est clair qu'il doit savoir un jour ou l'autre faire la part des choses. Toutefois, il faudra impérativement ouvrir cette fois le capital du club, pour ensuite envisager le recrutement d'un entraîneur de renom.