L'ambassadeur britannique à Alger a affirmé que son pays partage la même position que l'Algérie sur cette épineuse question. Principe de non-paiement des rançons. L'Algérie et la Grande-Bretagne sur la même longueur d'onde. C'est du moins ce qu'a affirmé l'ambassadeur britannique à Alger, Martyn Ropper lors d'un point de presse animé avec le président du groupe parlementaire d'amitié algéro-britannique, Mark Menzies, qui a achevé, hier, une visite à Alger. «Nous partageons la même politique (avec l'Algérie) dans le non paiement de rançons dans une situation d'enlèvement», a soutenu l'ambassadeur. La Grande-Bretagne partage ainsi la même position que l'Algérie dans son refus de payer les rançons exigées après des actes d'enlèvements. D'ailleurs, il souligne la nécessité d'une collaboration des deux pays sur cette épineuse question. «L'Algérie et le Royaume-Uni ont beaucoup de choses à faire ensemble», assure-t-il, tout en rappelant la rencontre algéro-britannique dans le domaine sécuritaire tenue, il y a deux semaines, à Londres. Martyn Ropper a profité de l'occasion pour rappeler la grande expérience des Algériens et des Britanniques dans la lutte antiterroriste. «Nos deux pays ont une longue histoire dans la lutte contre le terrorisme», a-t-il précisé. En parlant de lutte commune antiterroriste, l'ambassadeur britannique est revenu sur l'attaque terroriste du site gazier de Tiguentourine qui est géré et exploité par la société algérienne Sonatrach et la britannique British Petroleum (BP). D'après M.Ropper, cet attentat terroriste n'influera pas sur la présence des entreprises britanniques en Algérie qui «se sont engagées à continuer à travailler en Algérie». «C'est le message clair que j'ai eu de l'ensemble des entreprises britanniques installées en Algérie», a conclu l'ambassadeur. De son côté, l'hôte de l'Algérie, le président du groupe parlementaire d'amitié algéro-britannique, Mark Menzies, a souligné la nécessité de renforcer davantage les relations bilatérales à tous les niveaux. «Lors de mes différents entretiens avec le Premier ministre, le ministre de l'Energie et des Mines et celui de la Santé, il a été souligné la nécessité de renforcer et de consolider les relations bilatérales à tous les niveaux, notamment politiques et économiques», a-t-il indiqué. Toutefois, c'est le secteur de la santé qui semble le plus intéresser les Britanniques. Qualifiant de «fructueuses» ces rencon-tres avec les autorités algériennes, il a affirmé avoir évoqué la question de la construction d'infrastructures hospitalières et de l'intervention d'entreprises étrangères dans ces projets ainsi que tous les domaines relatifs à ce secteur. «Il y a de nombreuses entreprises britanniques qui veulent investir en Algérie dans le cadre de partenariat», a-t-il relevé, précisant que les deux pays «travaillent ensemble pour dynamiser leur coopération».