La nouvelle attaque d'Israël contre des centres de recherche syriens risque d'envenimer la situation et ouvrir la région à toutes les options. L'Iran est prêt à «entraîner» l'armée syrienne en cas de besoin, a déclaré le commandant de l'armée de terre iranienne, le général Ahmed-Reza Pourdastan, cité hier par l'agence officielle Irna. «Nous sommes aux côtés de la Syrie et s'il y a besoin, nous sommes prêts à lui fournir l'entraînement nécessaire, mais nous ne participerons pas activement à ses opérations», a-t-il dit, en soulignant que l'armée syrienne avec «l'expérience qu'elle a dans sa confrontation avec le régime sioniste peut se défendre et n'a pas besoin d'aide étrangère». Alors qu'un haut responsable israélien a confirmé hier qu'Israël avait mené deux frappes en trois jours en Syrie contre des présumées armes destinées au mouvement chiite libanais Hezbollah, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a «condamné l'attaque du régime sioniste et demandé aux pays de la région de réagir avec sagesse à ces agressions». M.Mehmanparast a accusé Israël de chercher à «créer l'instabilité et l'insécurité dans la région (...) en provoquant des conflits à caractère ethnique et religieux». «Les actions inhumaines et aventuristes du régime sioniste (...) vont raccourcir la durée de vie de ce régime fantoche», a déclaré de son côté le ministre iranien de la Défense, le général Ahmed Vahidi, cité par l'agence Fars. Il a également affirmé que «l'attaque menée par le régime sioniste avait été conduite avec le feu vert des Etats-Unis, ce qui dévoile les liens entre les terroristes mercenaires et leurs protecteurs avec ce régime».