Trois jours après, le sort des sept soldats enlevés par un groupe d'hommes armés dans le Nord-Sinaï, restait inconnu au moment où le président égyptien Mohamed Morsi avait donné instruction à l'armée et la police de les retrouver dans les plus brefs délais après l'échec des moyens pacifiques et des négociations. Le président Mohamed Morsi qui s'était réuni samedi soir avec ses ministres de la Défense et de l'Intérieur et le responsable des renseignements a donné des instructions pour «prendre des mesures fermes pour la protection de la vie des soldats et la préservation de l'autorité de l'Etat », selon un communiqué de la présidence égyptienne. La présidence et les Frères musulmans ont fait l'objet de critiques acerbes des forces politiques, des familles des soldats enlevés et de corps de sécurité leur reprochant de n'avoir pas tranché la question avec célérité. D'autre part, des milieux politiques sont allés jusqu'à tenir la présidence égyptienne pour responsable de la lenteur dans l'exécution d'une opération militaire après avoir manifesté des réserves à l'égard de la demande du ministre de la Défense dans ce sens.