La situation demeure incertaine à l'est du pays. Malgré les nombreuses opérations de traque menées contre la horde sauvage par les forces de l'ANP, la situation demeure, cependant, incertaine à l'est du pays. On apprend ainsi, qu'un important mouvement des groupes armés a été signalé ces derniers temps au niveau de cette région. Plus de trente repentis ont rejoint le maquis, a-t-on appris de sources sécuritaires, qui nous ont également confirmé, l'information faisant état de la réorganisation de plusieurs bandes terroristes et la création d'un nouveau groupe salafiste. Ce groupe occupe actuellement, selon les mêmes sources, les régions d'El Aouana, Texenna, Bel-Hadef, Ouled Boufaha, Ouazan, Ouled Attia, Zitouna, Aïn Karcha, Tamalous et Kerkara. L'ex-katibet Taliban, qui avait subi de lourdes pertes lors d'un raid des forces de sécurité, a apparemment renforcé ses rangs et se terre dans les environs de Texenna depuis le mois de juillet dernier. Pour rappel, lors de cette opération, dirigée par le commandant de la 5e Région lui-même, 32 terroristes se sont rendus aux services de sécurité avec et enfants. Les groupes terroristes à l'est sont constitués par les hordes du Gspc, GIA et katibet at tawhid. Avant le sinistre Nabil Sahraoui, le Gspc était dirigé par Ammari Saïghi alias Abderazzak El Para. Celui-là ancien bras droit de Hattab était entré en dissidence avec son chef et était devenu le maître incontesté dans la zone des Aurès. Le sinistre criminel, auteur de l'assassinat de nombreux militaires à l'est, serait, selon nos sources, atteint d'une allergie. C'est du moins, ce qu'a confié, sa femme aux services de sécurité lors de sa capture en 2002. Il disposait, avant de rejoindre le grand Sud, de près de 200 terroristes qui se sont réorganisés sous la coupe de Nabil Sahraoui. Cet individu jouit, selon des sources concordantes, du soutien total de sa tribu à Seriana. Les terroristes seraient éparpillés entre Sétif (Aïn Azel), Batna, Annaba, Souk Ahras et Guelma. Les principaux fiefs du Gspc, seraient Bir El-Ater, Chréa, El-Ouenza et Saf-Saf. Du côté de Annaba, après l'extermination de Megataâ, un certain Mebrek Azzedine, avec une vingtaine de terroristes, occuperait encore les régions de Seraïdi, El-Hadjar, El-Bouni, Sidi Ammar et H'jar Eddis. A Skikda, où la menace du Gspc persiste, les sinistres Laârej alias Ali Moussa, Bel-Gharnat, Abdelmadjid alias El-Afghani, B'sikri Ryad alias Lachgar et un certain Youcef El Ouahrani, imposent leur loi, assassinent et dépouillent la population. Disposant d'environ une vingtaine de criminels éparpillés en seriate de trois à six terroristes, le Gspc, tente d'imposer sa logique meurtrière, principalement à Beni Oulben, Zerdaza, Mechta Harbi El-Alia, Ouchtata, Ouled Sel Sela, le massif de Bessi, forêt de Mantou, dans les gorges profondes du lieudit Estayah. Egalement, à l'est de Tamalous, Zitouna, Oum Toub, H'djr El Mafimch, Ouled Attia à l'ouest de Collo et aux frontières de Beni Ferguène à El-Milia. Entre Beni-Sbih au sud d'El-Milia du côté de Beni Ferguène et Beni Belaïd, agissent deux groupes terroristes. Le groupe du sanguinaire Fawit constitué de cinq individus qui se cachent dans la zone de Boukhdèche, Zerzour, Beni Maanda. Ce groupe qui appartient à l'organisation criminelle du GIA, tire un grand bénéfice de quelques complicités au sein de la population locale. Au lieu-dit Beni Mahboub, les sbires d'Etayeb Essoufi (n'a pas donné signe de vie depuis une année) se terraient, près de Beni Mahboub au nord d'El-Milia, jusqu'à la limite de Zerzour. Ils seraient au nombre de 12 à racketter la population. Du côté d'Ouled Yahia sévit le sinistre El-Baâbaâ avec sous sa coupe, sept terroristes. Dans la périphérie d'El-Ancer, Dekkoun dicte sa loi et active à Beni Meslem et Beni Belaïd, avec l'accord du tristement célèbre Salah. Zelbah (celui-là n'a pas donné signe de vie également). Chef de katibet Ettawhid, constituée des desperados de l'AIS et disposant d'une vingtaine de criminels, Salah Zelbah, alias ElBalafré, qui cible dans ses actions terroristes d'ex-militaires, a été condamné à mort par contumace par le tribunal criminel de Constantine en 2001. Il croise, dans ses activités entre Belhadef où campe une section du BFM, une trentaine de patriotes avec un détachement de la garde communale et El-Aouana englobant El-Ancer, Texenna, Taher, Chekfa et Bordj Ethar. Ces criminels viendraient des populations de douars, comme Beni F'tah, Ouled-Messaouda et Ouled Chbena. Nos sources n'ont pas omis de rappeler que de la frontière de Béjaïa jusqu'à Collo, des renforts, estimés à une cinquantaine de terroristes ont été envoyés, par Hattab et Megtaâ (avant d'être abattus). Les lieux servant d'antres à la bête immonde sont essentiellement les maquis d'El-Aouana qui sont le prolongement des Babors, Djbel Bouhnach, Djin Djin, Ouled Askar et Djemaâ. A la frontière de Jijel, des sériâte de 3 à 6 terroristes occupent les caches de l'ex-AIS. Le Gspc s'est introduit dans ces régions pour sa dense végétation et ses nombreuses caches naturelles. A Constantine, toutes les tentatives de réactivation de réseaux terroristes ont échoué. Les services de sécurité chargés de la lutte anti-terroriste ont accentué les recherches et multiplié les opérations afin d'anéantir toute organisation criminelle.