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Inventaire et explications
LES FILS D'ISAAC SONT-ILS PLUS INTELLIGENTS QUE LES FILS D'ISMAËL?
Publié dans L'Expression le 27 - 05 - 2013


Einstein est-il un plagiaire?
«Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire; tandis que moi, morbleu! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes...» Beaumarchais, tirade (Le Mariage de Figaro, Acte V, scène 3, 1784)
Cette tirade de Figaro s'applique de tout temps à la nature humaine. Il est toujours scandaleux de constater que certaines personnes qui ont jailli du néant sont mieux considérées que les besogneux qui suent sang et eau pour une position sociale chèrement acquise. L'abolition en France en 1789, en théorie, des privilèges à en principe donné un coup d'arrêt a ceux qui sont nés avec «une cuillère d'argent dans la bouche». Qu'en est-il réellement de cette injustice planétaire qui fait que la visibilité de certains confine à la race génétiquement supérieure, alors que d'autres -sans doute par atavisme, voire par autopersuation savamment entretenue- se disent oubliés de Dieu quand il a «réparti» les pouvoirs de l'argent, de la connaissance, de la puissance médiatique et de la célébrité. Je veux ici rapporter en honnête courtier ce que je crois être de bon sens en traitant de la différence entre la réussite des fils d'Isaac et l'échec des fils d'Ismaël, tous deux Sémites et fils d'Abraham.
La déconstruction du mythe des races supérieures: le cas Einstein
L'exemple le plus lumineux de la réussite mis en avant par les juifs est sans conteste celui d'Albert Einstein- le père de la théorie de la relativité- qui a révolutionné la physique. En est-il réellement le père? Beaucoup de publications lui dénient ce droit! Le père «réel» serait Henri Poincaré, grand mathématicien. Einstein serait-il plagiaire en s'appropriant un travail qui n'est pas le sien? C'est en tout cas l'avis de beaucoup comme rapporté à l'occasion du centenaire de la théorie de la relativité par Einstein. «C'est en effet Henri Poincaré qui fut l'inventeur de la relativité restreinte qui se trouve déjà présentée dans une série de publications écrites de 1898 à 1905 - série de publications qui s'appuient sur des travaux antérieurs de Poincaré lui-même, remontant à 1885 et d'Hendrik Lorentz que Poincaré a l'honnêteté de fréquemment citer. De même, l'inventeur de la relativité générale n'est pas davantage Einstein, mais David Hilbert en 1915.» (1)
Pour le physicien Jean Antraigues, «Les vrais découvreurs de la relativité furent Hendrik Lorentz et Henri Poincaré. Le véritable acte fondateur de la théorie de la relativité est sa note à l'Académie des sciences du 5 juillet 1905; et non l'article du 26 septembre 1905 d'Albert Einstein dans la revue Annalen der Physik, qui n'avait fait que reproduire, aux notations près, les formulations de Poincaré, et devint pourtant par la suite le point de départ de l'une des plus fabuleuses carrières médiatiques de tous les temps. Mais laissons simplement parler Henri Poincaré et Hendryk Lorentz: «... Les résultats obtenus sont d'accord sur tous les points importants avec ceux de Lorentz; j'ai été seulement conduit à les modifier et à les compléter dans quelques points de détail. Le point essentiel, établi par Lorentz, c'est que les équations du champ électromagnétique ne sont pas altérées par une certaine transformation (que j'appellerai du nom de Lorentz) et qui est de la forme suivante:...» (H.Poincaré, note à l'Académie des Sciences du 5 juin 1905). Dans un article nécrologique sur Poincaré, publié en 1921, H. Lorentz déclare: «(...)Poincaré au contraire a obtenu une invariance parfaite... et a formulé le Postulat de Relativité, terme qu'il a été le premier à employer.» (2)
Comment Albert Einstein a acquis la notoriété qui est la sienne?
Le premier article d'Einstein ne comportait aucune citation, aucune référence en bas de page ce qui ne se fait jamais dans les publications scientifiques car les scientifiques ne partent jamais de zéro mais de travaux, résultats et études précédents. La réponse d'Einstein est une reconnaissance tardive. Nous lisons: «Quant à la relativité restreinte, c'est bien plus en m'appuyant sur les travaux du physicien néerlandais Hendrick Lorentz (1853-1928) sur la contraction des longueurs, que j'ai pu en déterminer le formalisme. D'ailleurs, je parle de ́ ́transformations de Lorentz ́ ́. Cette théorie pose l'équivalence de la masse et de l'énergie, la fameuse relation E=mc2. (..) L'aspect mathématique très avancé de ces travaux m'a amené encore une fois à me servir des résultats établis par le mathématicien français Henri Poincaré (1854-1912) mais aussi à développer mes propres outils. Suis-je un plagiaire? Poincaré a énormément travaillé sur le principe de relativité. J'ai d'ailleurs toujours reconnu Poincaré comme le co-inventeur de la relativité. Poincaré a été le premier à énoncer les propriétés du groupe de Poincaré-Lorenz, qui ont conduit à mon article fondamental de 1905 sur la relativité restreinte.» (3)
Les juifs et la chasse gardée du prix Nobel
L'un des arguments expliquant l'octroi du prix Nobel à Einstein résiderait dans le fait que les familles Planck et Einstein se connaissaient à Munich, d'où les entrées dont a disposé Einstein dans la revue «Analen der Physik» dont le directeur de Publication était Max PlanCk qui a rendu possible la publication. Cependant? il faut le souligner, le prix Nobel n'a pas été octroyé à Einstein pour la relativité. «Il va sans dire, poursuit le physicien Jean Antraigues, que la présence dans le comité du prix Nobel de Hendryk Lorentz, fut un obstacle infranchissable à l'attribution de ce prix à Einstein pour la théorie de la relativité. Le prix 1921, qui lui a été attribué, ne l'a en effet été que «pour ses contributions à la Physique Théorique, plus spécialement pour sa découverte des lois de l'effet photoélectrique». (2)
A en croire ainsi les scientifiques français, le prix Nobel a été décerné à Einstein du fait qu'il était allemand. Nous lisons: «Tout à l'opposé d'Einstein, Poincaré, n'était pas homme à chercher à se mettre en valeur.Le poids de l'école dominante en Physique, qui en ce début du XXe siècle était l'école allemande, les tensions politiques entre la France et l'Allemagne étant en outre alors de plus très vives.» (2)
Mieux encore, l'argument juif a été invoqué: «La carrière d'Einstein a été boostée par les médias. Nous lisons: «Aux Etats-Unis, les trois grandes chaînes NBC, ABC et NBS ont lancé Einstein dans les années 1920 à la radio initialement, puis à la télévision. David Sarnoff, russe spécialiste du Talmud et de la Torah (NBC, ABC) et William Paley (CBS) ont projeté leur protégé Einstein de la même communauté telle une vedette de cinéma et l'ont rendu célèbre. Deux mois avant sa mort, Einstein prétendait qu'il ne savait rien de Poincaré mais comment se fait-il qu'il a utilisé le mot de relativité qui a été inventé par Poincaré. Il a donc non seulement fait preuve de plagiat mais également de mensonge. (...) (4)
Dans le même ordre, une publication de 2011, nous apprend que le comité Nobel est pour ainsi dire pris en otage par les juifs une «comptabilité» non dénuée d'arrière pensées a été faite pour «recenser» justement les prix Nobel non pas en fonction des nations mais en fonction des religions. Immédiatement ce fut un tollé, je propose au lecteur la réponse: «Dans une lettre ouverte datée du 31 mars, signée par deux scientifiques, Jan C. Biro, professeur honoraire à l'Institut Karolinska de Stockholm, et Kevin B. MacDonald, professeur de psychologie à l'Université d'Etat de Californie, un comité agissant sous le nom de ́ ́Revision Comity of the Nobel Foundation ́ ́, dénonce: ́ ́The Jewish bias of the Nobel Prize ́ ́, le ́ ́parti pris juif ́ ́ du prix Nobel. (...) En ouverture, ils déclarent qu'aucun d'eux, bien sûr, n'est antisémite mais qu'il est toutefois nécessaire d'analyser et de corriger ́ ́The Jewish bias of the Nobel Prize ́ ́. (...) La fondation Nobel a ignoré ce principe fondateur. En effet, de 1901 à 2010 (soit en 110 ans), selon leur calcul, 543 prix Nobel ont été attribués à 817 lauréats et 23 organisations. 181 récipiendaires, soit 21,5%, étaient juifs alors qu'au plus, 659 étaient des lauréats non-juifs (ou ́ ́gentils ́ ́, selon la terminologie retenue par les auteurs). Ces derniers entrent ensuite dans de savants et pernicieux calculs par rapport à la population mondiale. Etant donné que les juifs ne représentent jamais que 0,2% de l'humanité, les 659 lauréats non-juifs ou ́ ́gentils ́ ́ correspondent à 6,6% des lauréats, alors que les 181 lauréats juifs correspondent à 905% des lauréats en valeur globale.» (5)
«(...) Dans l'introduction à cette étude que l'auteur qualifie de hautement diabolique, M.Biro reconnaît que les juifs en tant qu'entité, ont de tout temps étudié, surtout à des époques ou les petits enfants de Pologne, de Russie, ou du Kansas, courraient aux champs quand un instituteur apparaissait dans leur village. Il tire cela d'une anecdote de George H.W.Bush sur les mères juives des ghettos, mettant du miel, le premier jour d'école (le heder, en yiddish), sur les lettres hébraïques, afin que leurs tout jeunes garçons prennent plaisir à l'étude. (...) A la fin de son étude, M.Biro enfonce pour ainsi dire les clous sur la croix, en affirmant ceci: ́ ́The J-bias as a violation of Nobel's will ́ ́ ( ́ ́le parti pris juif comme une violation du prix Nobel ́ ́)... ́ ́Le comportement fortement compétitif des juifs n'est pas spécifique au prix Nobel ni à la période post-Seconde Guerre mondiale. ́ ́ (...) Cette ́ ́nation ́ ́ en effet, écrit-il encore, ne vit pas sur une seule terre mais dans tous les pays du monde. On reconnaît ici l'idée du complot de l'Internationale juive, qui sévit partout dans le monde à partir des positions importantes qu'ils occupent. (...) M.Biro et le cosignataire de sa lettre ouverte, Kewin B.MacDonald, s'en prennent à l'excellence juive. (...) Ce discours sans être totalement neuf, laisse pourtant pressentir avec plus de force qu'auparavant un nouvel ordre mondial rêvé par des millions de gens, où c'est finalement l'excellence juive qu'il faut sinon étouffer, du moins ramener à l'échelle des autres peuples pour la rendre invisible et inodore - voire indolore, à ceux auxquels elle provoque un irrépressible prurit. (...) En résumé ces deux scientifiques s'étonnent (à tort ou à raison?) que 1/5 des prix Nobel soient attribués à des juifs alors qu'ils ne représentent que 0,2% (1/500) de la population mondiale.»(5)
Michaël de Saint-Cheron tombe dans le travers justement de la non-humilité, il parle de «l'excellence juive» implicitement que l'on veut réduire pour la mettre au niveau des «tarés» que sont les autres. Au-delà de la religion n'est-ce pas là du racisme? Dans ces conditions, on est en droit de prêter crédit à l'analyse rapportée de Götz Aly qui décrit le mécanisme à la fin du XIXe siècle ayant conduit à la haine des juifs. Nous lisons: «Le 2 février 2011, à Vienne, l'historien allemand Götz Aly a développé dans sa conférence intitulée «Ascension sociale, jalousie et haine contre les juifs, 1880-1933» une thèse selon laquelle ce serait avant tout par jalousie que de nombreux Allemands seraient devenus antisémites.(...) Aly a commencé par expliquer que les juifs allemands avaient su mieux que les autres, après la révolution de 1848, entrer dans la ́ ́modernité ́ ́. Une différence toujours croissante entre les biens s'est alors développée, corrélée par des différences encore plus fortes au niveau de l'éducation: les juifs envoyaient bien plus souvent leurs enfants à l'école pendant que les protestants (majoritaires en Prusse) ou les catholiques (dans le sud de l'Allemagne) considéraient souvent que la lecture abîmait les yeux.» (6)
«Aly a donné tout un ensemble de statistiques sur la sur-représentation des juifs dans le système scolaire, dans le paiement de l'impôt ou encore dans les professions relevant de la médecine (les postes de fonctionnaires leurs étaient interdits). A titre d'exemple, entre 1886 et 1901, en Prusse, la part des juifs qui dépassent le niveau du certificat d'études passe de 46,5 à 56,3% pendant que chez les enfants qui se reconnaissent chrétiens, ce taux passe péniblement de 6,3 à 7,3%. Pour expliquer le succès des juifs, il y a selon Aly, la religion: à la fois le fait qu'ils ne subissaient pas les effets d'un catholicisme rétrograde, mais aussi le Talmud, qui invite à sans cesse étudier et remettre les écrits en question. Il serait d'ailleurs écrit qu'il est interdit d'habiter dans une ville ou un village sans école. Les non-juifs semblent avoir eu peur des juifs modernisés. Enfin, les guerres napoléoniennes avaient rendu exsangues les Länder allemands (le dictateur français a causé trois millions de mort)... et la pauvreté est souvent le terreau favorable à l'expression de ressentiments.»(6)
Les théoriciens des races
«Le pamphlet d'Adolf Stoecker, «Das moderne Judenthum in Deutschland», publié en 1880 - à l'époque où Wilhelm Marr introduit le néologisme «Antisemitimus»-, se veut comme un appel à plus d'égalité, considérant les différences liées à la sur-représentation des juifs.(..)(6) «C'est pour Aly un point capital, quasi-philosophique: le bien (ici le souci d'égalité), peut engendrer le mal.... Stoecker voit dans les juifs «l'objet d'un souci d'ordre social.» Analysant la situation, Werner Sombart qualifiera en 1912 cette attitude «d'antisémitisme social». Du coup, que dire de l'antisémitisme racial? (...) Une auditrice a fait remarquer que ce n'était probablement pas par envie que les Roms et Slaves ont été considérés comme des Untermenschen'. La réponse d'Aly mérite qu'on s'y attarde. Il a pris le cas de l'Essai sur l'inégalité des races humaines de Gobineau (paru en 1853 puis 1855). Cet ouvrage considéré comme essentiel pour les théories racistes à prétention scientifique, a été immédiatement traduit et diffusé en Grande-Bretagne, où il était important de contrôler les indigènes des colonies, diffusé peu après aux Etats-Unis, dans les états esclavagistes du Sud, mais ce n'est que vers 1900 que l'Essai est publié en Allemagne. Aussitôt, il est appliqué pour la justification d'un antisémitisme déjà bien présent. En ce sens, l'antisémitisme racial ne viendrait que conforter un antisémitisme déjà existant, lié à la jalousie.»(6)
On retrouve avec Arthur de Gobineau les théoriciens des races qui ont fait le lit du nazisme. Que peut-on dire en conclusion? C'est un fait, les Cananéens qui ont adopté la religion juive -au-delà du mythe de peuple élu - car tous les peuples se valent, ont su par leur génie de l'adaptation, de leur cosmopolitisme -Ils sont partout bien intégrés et participent au rayonnement des différents pays, et surtout de l'esprit de corps - une aççabya au sens d'Ibn Khaldoun- s'imposer par le travail l'opiniâtreté dans tous les domaines. Quel est le moteur de tout cela? La perception continuelle de la persécution, le sentiment d'être «sûrs d'eux et dominateurs» le sort peu enviable des Palestiniens qui subissent un apartheid dans les faits est là et nous interpelle. S'agissant des Arabes, ces autres Sémites, il ne faut pas cacher la gabegie par la diabolisation de l'autre. Seuls deux prix Nobel, de physique et de chimie musulman, qui vivent aux USA....Loin de chez eux où les conditions sont déplorables, ne se prêtent pas à l'effort,au mérite mais à la médiocrité des temps morts...
1. http://archives.polemia.com/article.php?id =1018
2. Henri Poincaré, véritable fondateur de la théorie de la relativité http://archives.polemia. com/article.php?id=5039 09 Septembre 2012
3. Albert Einstein http://www.dialogus 2.org/EIN/henripointcarre.html
4. http://message-universel.info/blog/2013/ 05/22/albert-einstein-du-genie-a-limposteur/
5. Michaël de Saint-Cheron, http://www. lemonde.fr/idees/article/2011/04/07/un-nouveau-revisionisme-le-prix-nobel-et-les-juifs_ 1503985_3232.html
6. Götz Aly: http://jsegalavienne.wordpress. com/2011/02/06/un-antisemitisme-motive-par-la-jalousie/ http://jerome-segal.de/Publis/Papers.html


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