Interrogé par la presse locale sur la situation de ces deux joueurs, le technicien français a rétorqué: «Allez demander au président de la Fédération.» L'entraîneur français du Bénin Manuel Amoros a mis à l'écart les deux joueurs invités par la Fédération béninoise de football (FBF) dans son groupe, lors de la première séance d'entraînement effectuée jeudi dernier au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo en vue du match face à l'Algérie le 9 juin pour le compte de la 4è journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014, groupe H. Le joueur Razak Omotoyossi a été contraint de s'échauffer à l'écart du groupe, tandis que Mouri Ola Ogounbiyi, blessé, est resté tout le temps de la séance d'entraînement scotché au banc, rapporte le journal Le Matinal. Interrogé par la presse locale sur la situation de ces deux joueurs, le technicien français a rétorqué: «Allez demander au président de la Fédération». Cette réponse virulente lancée par Amoros aux médias, traduit la tension qui a court actuellement au lieu de regroupement des Ecureuils (hôtel Novelat Planète de Porto-Novo) où les deux joueurs séjournent sans avoir la possibilité de s'entraîner avec le groupe officiel. De son côté, Séïdath Tchomogo qui s'est aussi entraîné à l'écart du groupe hier, a été finalement rappelé par le sélectionneur des Ecureuils. Le buteur des Panthères a été retenu à la place de David Djigla forfait en raison d'une blessure contractée en club. La première séance d'entraînement des Béninois a été marquée par les invectives de quelques supporters à l'endroit d'Abou Gariga Maiga. On pouvait entendre des «Abou zéro, Abou zéro, Abou zéro» et «Mouri au secours, Mouri au secours, Mouri au secours» fuser tout le temps des travées du stade Charles de Gaulle de Porto-Novo. Par ailleurs, Manuel Amoros a fait l'objet d'une légère agression à son arrivée au stade. En fait, un supporter lui a jeté un projectile. Ce que Amoros n'a pas aimé. Sa réaction ne s'est pas fait attendre. Il a pu rattraper le supporter indélicat qu'il a roué de coups. Heureusement, certains responsables sont intervenus, d'après le journal Le Matinal.