Tout porte à croire que l'activité terroriste du Gspc va s'intensifier. Un patriote membre du Groupe de légitime défense (GLD) a été assassiné très tôt, hier, à la sortie du village Hadj Ahmed, à Cap Djinet (est de Boumerdès). Le membre du GLD local quittait son domicile à 8h, quand deux jeunes, habillés en Monsieur-tout-le monde se sont approchés de lui et l'ont abattu à bout portant. Nos sources ne nous ont pas précisé si l'arme du patriote a été volée. Cap Djinet qui a connu ses heures de violence vécues au quotidien renoue, donc, avec le terrorisme, et il y a lieu de s'attendre, vue l'activité fébrile des groupes armés dans les alentours, à ce que la région connaisse d'autres actes de terrorisme. On apprend, par ailleurs, qu'un groupe de soutien au Gspc a été démantelé à l'est de Boumerdès. Ce groupe hébergeait, aidait et renseignait les terroristes contre de l'argent et surveillait tous les itinéraires des membres des forces de l'ordre, qu'ils transmettaient aussitôt aux groupes armés locaux, très actifs entre Sidi Daoud, Legata et Sahel Boubrak. Depuis l'arrestation spectaculaire au sud de Tamanrasset d'un groupe du Gspc qui convoyait des hommes et des armes aux maquis algériens de l'est (Tébessa, Batna, etc.), on assiste à un regain de violence des groupes armés du Gspc dans la région kabyle et à Boumerdès. Plusieurs attentats ont été perpétrés contre des patrouilles de police et de gendarmerie, et des déplacements de groupes réduits ont été signalés par les citoyens entre Zemmouri et Thénia, d'un côté, et entre Zemmouri et Sahel Boubrak, de l'autre, et une source sécuritaire est allé jusqu'à dire qu'il faut «resserrer les rangs et consolider le maillage sécuritaire entre la Kabylie et Boumerdès».