Le ministre de la Communication, M.Mohamed Saïd, a imputé, hier à Alger, la responsabilité des incidents survenus dans certains centres d'examen lors des épreuves du baccalauréat, au réseau social Facebook qui a induit les élèves en erreur. «Un sujet de philosophie a été mis en ligne sur le réseau social Facebook la veille du déroulement de l'épreuve et présenté comme étant celui pour lequel les candidats au baccalauréat allaient concourir, ce qui avait induit les élèves en erreur», a indiqué le ministre qui intervenait lors du colloque national sur la communication institutionnelle. Le ministre répondait à l'intervention d'un participant qui avait donné pour exemple du manque de communication au sein des institutions, l'incident survenu lors de l'épreuve de philosophie. «Facebook a induit les candidats en erreur, en ce sens que ces derniers ont axé leurs révisions sur le thème proposé par ledit sujet, croyant qu'il s'agissait bel et bien du sujet de l'épreuve de philosophie», a ajouté le ministre. L'Office national des examens et concours (Onec) avait décidé d'ouvrir une enquête sur les incidents ayant entaché le déroulement des épreuves au 3e jour de l'examen du baccalauréat. Certains centres d'examen ont connu des incidents qui se sont produits lorsque des élèves ont commencé à casser des chaises et des tables et sont même allés jusqu'à agresser les surveillants, d'où l'intervention des éléments des services de sécurité, dès qu'ils ont pris connaissance des sujets de philosophie, et ce, au motif que ces sujets n'ont pas figuré dans leur programme scolaire. L'Onec avait affirmé que les trois sujets facultatifs de l'examen de philosophie des branches lettres et sciences humaines et lettres-philosophie n' «ont pas dérogé au programme officiel».