Une vue de la 102e session du Congrès international du travail Le ministre du travail a insisté sur la nécessité d'apporter «une plus grande transparence» dans le travail de certains organes, dont la commission de normalisation. Le ministre du Travail, de l'Emploi et la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a souligné jeudi à Genève l'importance des réformes des structures de l'Organisation Internationale du Travail (OIT), principalement le Conseil d'administration, en vue de parvenir à une représentation «juste et équitable» des différentes régions du monde. Intervenant lors de la réunion du groupe des Etats membres du Mouvement des non-alignés, tenue en marge de la 102ème session du Congrès international du travail, Louh a insisté sur la nécessité d'apporter «une plus grande transparence» dans le travail de certains organes, dont la commission de normalisation. Selon lui, celle-ci «doit être soumise au principe de la tripartite, emblème de la force de l'OIT.» Le ministre a également souligné la nécessité de «relever les défis actuels de l'humanité comme l'énergie, l'eau, l'environnement et l'emploi» et contribuer ainsi, à «garantir la paix et la sécurité internationales.» Une délégation tripartite (gouvernement, patronat, syndicats) présidée par M Louh, a participé à cette 100ème session de la conférence internationale du travail (CIT). Les travaux de cette session, ont débuté le 1er juin, pour se poursuivre jusqu'au 17, à Genève. Les participants à cette session annuelle, se sont penchés sur les travailleurs domestiques et proposent un débat axé sur l'adoption d'une convention complétée par une recommandation internationale pour leur garantir un travail décent. Lors de cette session, l'OIT organise cinq débats portant sur «La jeunesse arabe: aspirer à la justice sociale», «La jeunesse mondiale: conduire le changement», «Emploi et justice sociale dans une économie qui se mondialise», «Le rôle du travail décent dans une mondialisation plus équitable, plus verte et plus durable» et «La nécessité d'une nouvelle ère de justice sociale». Ces thèmes de discussion interactifs, souligne l'OIT, «se penchent sur toute une série de questions économiques et sociales afin de mettre en évidence les efforts spécifiques qui pourraient conduire à la création d'emplois décents, à la réduction des obstacles que rencontrent les jeunes pour trouver un emploi ainsi qu'à la mise en place d'une mondialisation plus juste et plus durable». D'anciens chefs d'Etat et de gouvernement, d'éminentes personnalités politiques, des responsables de l'ONU ainsi que des représentants de la société civile y participent afin d'étudier les différentes options envisageables sur le plan politique et mettre en avant les initiatives qui devraient être prises pour répondre aux défis socioéconomiques.