Avant de prendre attache avec Solinas, le nouveau président mouloudéen avait souhaité recruter l'ancien sélectionneur national, Meziane Ighil. L'Italien Gianni Solinas pourrait devenir le nouvel entraîneur du MC Oran s'il trouve un terrain d'entente avec la direction du club lors de l'entrevue prévue entre les deux parties aujourd'hui à Oran, a-t-on appris auprès de Youcef Djebbari président du conseil d'administration de la formation oranaise. «Solinas est attendu à Oran ce mercredi (ndrl: hier), et si on trouve un terrain d'entente avec lui, il sera le nouvel entraîneur du MCO», a déclaré le président oranais qui a succédé à Larbi Abdelilah lors de l'assemblée générale des actionnaires du club tenue jeudi dernier. Solinas avait eu deux expériences précédentes dans le championnat algérien de Ligue 1 lorsqu'il avait entraîné le CR Belouizdad pendant la première partie de la saison 2011-2012, et la JSM Béjaïa au cours de la seconde tranche de l'exercice précédent. Avec cette dernière équipe, il avait été éliminé en huitièmes de finale de la Ligue des champions d'Afrique, puis au même tour (bis) de la coupe de la CAF. «Le fait que Solinas connait assez bien le championnat algérien, nous a encouragé pour le contacter. Il a également réussi un bon travail, aussi bien au CRB qu'à la JSMB, et on espère qu'il fera de même avec nous. Mais, on n'en est pas encore là, puisqu'il faudra d'abord trouver un terrain d'entente avec lui», a encore expliqué Djebbari. Avant de prendre attache avec Solinas, le nouveau président mouloudéen avait souhaité recruter l'ancien sélectionneur national, Meziane Ighil, avec lequel il a même eu une discussion dans ce sens, mais celui-ci a fini par s'engager mardi avec l'ASO Chlef. Djebbari devra, néanmoins, régler le cas de l'entraîneur Omar Belatoui, en place depuis la fin de la saison passée, et qui est lié au club par un contrat courant jusqu'à juin 2014. Le président oranais a indiqué à ce propos qu'il envisage de garder l'ancien défenseur international dans le futur staff technique, une proposition que l'intéressé a refusée, non sans exiger de faire valoir ses droits.
