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L'APN mise à rude épreuve
OUVERTURE DE DEBAT SUR LA CORRUPTION
Publié dans L'Expression le 27 - 06 - 2013

Le sujet est tellement sensible que l'institution parlementaire se retrouve dans l'embarras
Les partis majoritaires sont déjà sur la défensive. Le FLN et le RND sont venus à la rescousse de l'APN pour bloquer d'avance cette initiative.
La septième législature traverse, sans doute, l'un de ses pires moments. L'ouverture d'un débat sur la corruption, réclamé par une soixantaine de députés, met l'APN devant une situation inconfortable. Restée de marbre devant les scandales de corruption qui ont ébranlé la Sonatrach, l'Assemblée nationale populaire va-t-elle donner son accord pour ce débat? L'APN est entre le marteau et l'enclume.
Le sujet est tellement sensible que l'institution parlementaire se retrouve dans l'embarras. Sachant que l'ouverture d'un débat sur la corruption s'impose plus que jamais avec les scandales de corruption qui s'élargissent à d'autres secteurs, une réponse négative va certainement nuire davantage à l'image de l'institution. Etant déjà peu crédible aux yeux de l'opinion publique, la chambre basse risque de perdre encore sa cote en cas de refus d'ouverture de débat sur la corruption qui est devenue monnaie courante au sein de la société.
Le sujet est sur toutes les langues. Les Algériens s'interrogent sans cesse sur les milliards de dollars détournés sans pour autant qu'il y ait des sanctions. «Pourquoi l'ex- ministre Chakib Khelil n'a pas été interpellé?» s'interrogent au quotidien les Algériens. Devant cet état de fait, l'APN se voit forcée d'ouvrir le débat. Cependant, l'institution parlementaire, connue sous l'appellation de chambre d'enregistrement, manque de courage pour mener une telle mission. Il faut rappeler que les commissions d'enquête n'existent plus dans la pratique parlementaire. L'APN se contente de séances de questions orales comme seul moyen de contrôle de l'action de l'Exécutif, alors que des élus ont fait des propositions pour mener une commission d'enquête sur des scandales, en vain. L'APN a toujours refoulé les initiatives des députés.
La demande d'ouverture de débat risque de connaître le même sort. Connue par ses positions par le passé, l'APN va trouver un alibi pour camoufler son incapacité à aller jusqu'au bout. Les partis majoritaires sont déjà sur la défensive.
Le FLN et le RND sont venus à la rescousse de l'APN pour bloquer d'avance cette initiative. «C'est tout simplement une exploitation politique», estime le porte-parole du vieux parti, Kassa Aïssi. Contacté par nos soins, le représentant du FLN explique que les scandales en question font l'objet d'enquête menée par la justice. Même argument avancé par un député FLN. «Nous somme un parti majoritaire, nous ne marchons pas avec les arrière-pensées négatives», affirme cet élu sous couvert de l'anonymat. «Pourquoi parler de la corruption et maintenant, ces scandales ne datent pas d'aujourd'hui!», s'exclame-t-il, précisant que la justice poursuit toujours ses enquêtes.
Le RND est également contre cette proposition. Les partis de la coalition ne veulent pas s'ingérer dans les affaires judiciaires. L'initiateur de cette demande est le député du parti islamiste, Front pour la justice et le développement (FJD), Lakhdar Benkhelaf. Suite à la réponse qu'il estime non-convaincante du ministre de l'Energie et des Mines, jeudi dernier, M.Benkhelaf veut aller jusqu'au fond des choses. «Il (le ministre) a parlé des généralités sans aborder les mesures prises par le ministère à l'encontre des personnes soupçonnées de corruption afin qu'elles n'influent pas sur le cours des enquêtes et échapper aux sanctions», lit-on dans le document adressé au bureau de l'APN. Cette initiative a trouvé un écho auprès de certains partis. 23 partis d'opposition ont adhéré. Même le Front des forces socialistes (FFS) ne s'oppose pas à cette demande. «On ne va pas s'opposer à un débat quel que soit le thème», a affirmé le chargé de communication, Chafaâ Bouiche.
Joint par téléphone, notre interlocuteur précise que le FFS a toujours milité pour combattre la corruption. «En tant que parti, nous n'avons pas été sollicités par les initiateurs de cette demande», a tenu à éclaircir ce responsable tout en réitérant le soutien de son parti à encourager l'ouverture d'un débat qui permettra d'aboutir à un résultat.
En tout cas, avec ou sans le débat, la tension entre les partis de la coalition et de l'opposition risque d'être accentuée au sein de l'APN.


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