Les forces de sécurité sont tous les jours confrontées au terrorisme et à la contrebande Les donnes changent, elles sont parfois trop inquiétantes et ces soldats guerriers doivent s'y adapter, voire s'imposer sur un sol particulièrement pénible. La région Sud de l'Algérie fait face à une sérieuse menace terroriste, l'ANP et les GGF sont mobilisés pour sécuriser cette vaste zone, préserver le territoire et rassurer la population. Ce sont des milliers de soldats qui accomplissent leur mission parfois dans des conditions très difficiles, notamment à cause du climat, mais surtout les nombreuses tentatives d'infiltration des groupes armés en provenance du Mali et de la Libye, deux pays où le terrorisme ne manquera pas d'émerger sous l'influence des courants islamistes, la prolifération des armes et le trafic de drogue. Le rôle des soldats qui demeure un défi, est pourtant exécuté avec un grand professionnalisme. Les donnes changent, elles sont parfois trop inquiétantes et ces soldats guerriers doivent s'y adapter, voire s'imposer sur un sol particulièrement pénible. Ces soldats du désert doivent aussi apprendre à connaître chaque coin du Sud. Anciennement ce sont les enfants de la région qui reçoivent une éducation militaire dans des écoles spécialisées pour être injectés ensuite dans le désert du fait de leur maîtrise parfaite de ce terrain. On les appelle les méharistes sahariens. Des informations font état de leur retour prochainement. La situation au Sud oblige. Les Méharistes sont des unités de l'armée formées pour contrôler les territoires du Sahara. Du temps du colonialisme ces unités existaient déjà au sein de l'armée française. Elles avaient joué un grand rôle dans la conquête du sud de l'Algérie. Leur retour sera un conséquent soutien dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Les Méharistes sont entrainés durement dans des circonstances insoutenables, sauf le meilleur sera affilié. On exige un taux de conscience plus que la moyenne. Epris de la vie aventureuse, les Méharistes doivent posséder des attraits parfaits d'où l'endurance, le courage, l'intelligence et la disponibilité de s'adapter à ce désert trop vaste et même trop exceptionnel. Ils utilisent des dromadaires, notamment au niveau des sols où les véhicules ne peuvent pas s'y aventurer. Les Méharistes sont des sentinelles extraordinaires, d'ailleurs ce sont les meilleures quand il s'agit de prévoir la surveillance des frontières. Pour le moment quatre groupes sahariens d'annexe constituent des forces de police affectées en renfort aux postes des territoires du Sud. Ils sont en général stationnés à Touggourt, Béchar et Ouargla et comptent chacun environ 320 hommes. Ceux-là en remplacement aux Méharistes. Ces derniers selon des sources sécuritaires ne sont pas forcement des Touareg. C'est surtout des enfants de la région, qui connaissent déjà le terrain, qui suivent ensuite une formation militaire. Nos sources avouent que leur retour, comme le réclame la population du Sud selon un quotidien arabophone, sera sans doute très bénéfique pour la sécurité. A noter que les forces de sécurité sont tous les jours confrontées au terrorisme et à la contrebande. Ce sont des milliers de militaires et GGF qui ont été appelés à prendre en charge la sécurité dans cette région de l'Algérie, aussi bien la sécurité populaire, que les sites pétroliers. Assistés par les forces héliportées, les soldats travaillent de concert avec les GGF du matin comme de soir pour sauvegarder l'intégrité territoriale. Un retour des Méharistes ne peut être qu'un plus qui confortera la mission des forces de sécurité.